Salam aleykoum
Mallam vint poser sa tête sur l'épaule de sa mère et resta silencieuse.
-Qu'il y a-t-il ? L'interrogea sa mère et déposant le livre qu'elle lisait.
Les larmes qu'elle retenaient, commençerent à déferler sur ses joues.
-Tu es malade, Mallam? Demanda-t-elle, inquiète.
Elle se mît à la consoler, se demandant la raison de cette crise de sanglant.
-C'est monsieur Lassane parce que j'ai refusée de l'accompagner......., elle lui raconta. Maman, je ne veux plus lui parler, finit-elle par dire.
Sa mère sourit puis effaça les larmes de la jeune fille.
-Mallam, tu es une grande fille mais tu te comportes comme une enfant. Sais-tu pourquoi, il était en colère ?
-Je ne sais pas, répondit-elle en levant la tête pour la regardant.
-Parce que tu voulais rentrer avec Moussa, lui expliqua-t-elle.
-Pourquoi ça l'aurait déranger ? Je ne vois pas vraiment le problème.
-Tu ne comprends vraiment rien. Va te laver après tu viens manger, ordonna-t-elle, agacée.
-D'accord, répondit-elle en se levant.
La mère de la jeune fille hocha la tête et reporta son attention sur son livre.
Une semaine passa, M. Lassane essaya de communiquer avec Mallam, mais elle refusait de décrocher ses appels et ne sortait plus de chez elle.
-Maman, je vais au marché aujourd'hui, déclara Mallam en faisant éruption dans la cuisine.
-Tu déteste y aller, qu'il y a-t-il ? Demanda-t-elle, méfiante.
-Je veux juste prendre l'air, ça fait une semaine que je ne suis pas sortie, expliqua-t-elle.
-Va prendre l'argent, accepta-t-elle, septique.
La jeune fille croisa Rama en y allant.
-Mallam ça fait longtemps, ça va ? Lui demanda-t-elle.
-Ça va, j'étais juste un peu malade, répondit vaguement la jeune fille.
-On vous voyait ensemble ces temps-ci, Mohamed Lassane et toi, alors on a conclu que tu étais avec lui, dit-elle d'un ton hautain.
-Que veux-tu dire, Rama ? Demanda-t-elle, méfiante.
-Je ne sais pas, c'est à toi de me le dire, dit-elle .
-Tu ne sais pas ? Dis-moi ce que tu as me dire au lieu de passer par quatre chemins, s'énerva-t-elle.
-On traite les gens de tous les noms mais on fait pire qu'eux en douce. Figures-toi qu'on sais pour vous, on dit même que tu as passé la semaine avec lui, dit-elle en la regardant de travers.
-Tu penses que tout le monde est comme toi ? D'ailleurs, je ne vais même pas te répondre Rama, déclara-t-elle avant de poursuivre sa route, extrêmement énervée.
Elle n'en voulait pas à Rama mais à M.Lassane précisément. Par sa faute, on venait de la traiter de prostituée.
Elle passa le reste de la journée, irritée.
-Mallam, viens ici! L'appela mon père le soir après la prière d'icha.
Elle vint assoir à côté de lui en posant sa tête sur son épaule.
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En vers et contre tout
RomanceOn dit que la plus grande lâcheté d'un homme est d'éveiller l'amour d'une femme sans avoir vraiment l'intention de l'aimer.