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Quand j'ouvre les yeux, un rayon de soleil passe devant mes yeux. Parfois je regrette d'avoir décidé que notre chambre et le salon soit en face du levé de soleil ou plutôt, je regrette que Zack oublie sans cesse de fermer les stores.
Je me tourne, et le regarde, couché sur le ventre, torse nu dans nos draps blanc, coiffé en bataille, la bouche ouverte, sa barbe de trois jours parfaitement mise sur ses joues et un léger ronflement s'échappant de ses jolies lèvres. Le drap tombe juste sur ses reins.
Il se plains sans cesse d'avoir chaud les nuits, pourtant nous avons la climatisation dans chacunes des pièces de la maison et nous sommes seulement en mai.
Je tend le bras et lui caresse le dos, le faisant soupirer de plaisir et ouvrir les yeux. Encore tout endormi, il me sourit et tend lui aussi son bras pour le passer autour de ma taille et m'attirer contre lui. Il m'embrasse la joue puis les lèvres tendrement.
Il est à peine 8h00 mais je suis parfaitement réveillé et si je suis parfaitement réveillé c'est parce qu'ils ne vont pas tarder de l'être aussi.
La porte de notre chambre, que nous poussons juste sans la fermer complètement, s'ouvre doucement et des petits pas se font entendre sur la moquette moderner beige qui habille tout l'étage. Puis le drap se tire et je fait mine de dormir en sentant le matelas s'affaisait légèrement au bout de notre lit king-size.

_ maman ? Papa ?

Je n'arrive pas à retenir mon sourire d'entendre sa toute petite voix alors j'ouvre les yeux et croise le regard doux de mon fils. Il me sourit et rampe encore un peu plus jusqu'à moi.

_ 'jour maman.
_ salut mon ange. Tu es déjà réveillé ?

Il oche la tête et se frotte les yeux.

_ tu es le seul à être réveillé ?
_ Loulou do-s plus.
_ et Elsa ?

Cette fois ci, il hausse les épaules et se tourne un peu vers son père, dans son petit short de pyjama bleu marine et lui aussi torse nu, puis se couche sur le dos de Zack, qui ne bouge même pas, et écrase sa joue contre sa grande épaule.

_ laisse papa dormir, Noam. Vient, on descend.

Je le tire avec moi et me lève. Tandis qu'il part en courant sur ses petites jambes pour aller prévenir ses soeurs que nous nous levons, j'enfile un legging de sport en plus de mon t-shirt large qui est toujours un de ceux de Zack. J'attache mes cheveux en un chignon et sors dans le couloir. Maintenant, en plus de Noam, Willow, notre fille aînée est levé aussi. Elle m'encercle la taille et je la serre fort en me penchant en avant pour lui embrasser les cheveux.

_ bien dormis, ma chérie ?
_ hum.
_ descend avec ton frère, je vous rejoins avec Elsa.

Je veille à ce qu'ils fassent bien attention dans les escaliers modernes et rentre dans la chambre de notre dernière. Elle est assise dans son lit à barreaux, ses doigts dans sa bouche et m'observe. Quand je me penche au dessus de son petit lit, elle sourit et ses petits yeux se plissent. Je la prend dans mes bras et rejoins mes enfants au rez de chaussé.
Toutes les fenêtres et les baie vitrées ne sont pas couvert des stores et le soleil doux du matin rentre de partout. Willow et Noam sont assis dans un des canapés, dans le coin salon, devant la télé accroché au dessus de la cheminée design. Je pars deposer Elsa entre son frère et sa soeur et pars préparer le petit déjeuner.
Dehors, dans le jardin, le chien cours après un papillon mais il ne tardera pas de venir réclamer à manger. Au loin, je vois les chevaux faire je ne sais quoi dans l'herbe fraîche. Nous n'en avons que 3. Et nous avons seulement 5 vaches, une dizaine de poule et 2 ruches. En même temps que la construction de notre maison, nous avons fait construire, des écuries relié à une petite étable et juste à côté un poulailler. Plus haut, il y a les ruches. Zack a accepté l'idée que nous n'étions pas fermier et qu'avoir tout un troupeau de vache et de mouton n'était pas judicieux. Ça l'amuse de traire les vaches et ramasser les oeufs avec les enfants et moi ça m'amuse de monter les chevaux et d'apprendre aux enfants comment le faire mais rien de plus. Être fermier ou éleveur, ce n'est pas notre boulot.
J'emmene sur un plateau dans le coin salle à manger tout ce dont nous avons besoins pour petit déjeuner. Puis je repars dans la cuisine une fois que j'ai tout déposé sur la table en bois et je prépare le biberon pour Elsa.
Même si la cuisine est séparé du reste du séjour, il n'y a pas de porte pour créer une véritable pièce alors j'entend Zack descendre les escaliers dont chaque marche est séparé d'un espace vide et je l'entend embrasser chacun de nos enfants avant de me rejoindre. Je souris quand il passe ses mains sur ma taille puis sur mon ventre et me serre fort contre son torse.

We are Bonnie and Clyde ( Part 3 : Survive Strong )/ Terminé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant