We are Bonnie and Clyde ( Part 3 : Survive Strong )/ Terminé

3.1

Nous avons courus , et courus et courus. Encore et encore. Pendant des dizaines de minutes , voir même des heures , a travers la forêt , parfois épaisse , parfois presque vide. Nous avons éviter des arbres , sauté par dessus des tronc , des flaques , des marres de boue , nous avons butter contre des rochers et glisser sur des pentes d'herbe de feuilles mortes. Tout cela pour éviter et semer la police. En courant , nous avons entendu des voix provenant de l'hélicoptère , trop loin et brouillé pour comprendre quoi que ce soit. Je ne plaisante pas si je dit que nous avons courus pendant au moins une heure et demi.
Désormais , nous sommes assis derrière un gros rocher , en attendant que le temps passe ou du moins , surtout que les policiers arrêtent de faire les recherche a travers la grande forêt.
Zack a l'arcade ouverte , du sang séché le long de la tempe gauche , la lèvre inférieur ouverte , le côté droit de la mâchoire égratigné sur toutes la longueur , et quelques plaies sur les mains. C'est tout ce que je peux voir mais il est peut être blessé a d'autres endroits.
Moi, je sens que ma lèvre saigne aussi un peu , j'ai mal a la cheville droite et toujours aussi mal au ventre.
Je soupire lourdement , les jambes tendues sur le sol plein de terre et de feuille morte , la tête contre le rocher froid. Je suis encore un peu essoufflé , Zack aussi mais il ne cesse de se relever pour regarder le reste de la forêt derrière nous et s'assurer que personne ne vient. Finalement , il se r'asseoit correctement , dos au rocher , dans la même position que moi , et il soupire lourdement , en appuyant son coude sur le sac de sport déposé entre nous deux.

_ putain de merde ... il jure.

C'est la première fois depuis que nous sommes sortis de la voiture que j'entend le son de sa voix. Mise a part courir , me tirer par le bras , se retourner toutes les 5 secondes et me relever quand je tombais , il n'as rien fait d'autre depuis le début de cette course poursuite dans les bois.
Je lève les yeux vers le ciel pour ne pas trop penser a la douleur atroce de mon ventre. Le ciel s'assombrit , le soleil vas bientôt se coucher. Il est sûrement 16h passé et en cette fin d'octobre , les jours ont beaucoup diminués.
Qu'est ce qu'on va bien pouvoir faire , en plein forêt , en pleine nuit ?

_ ça va ? Il me demande.
_ ça pourrait aller mieux ...
_ je n'ai pas un truc là ?

Je tourne un peu la tête et du doigt , il me montre l'arrière de son oreille , dans ses cheveux un peu plus long qu'à la normal. Il y a une plaie ouverte qui ne saigne plus. Le sang a séché dans ses cheveux et sur sa peau.

_ si , une plaie.
_ ça saigne encore ?
_ non.

Il grimace.

_ tu es blessé aussi la , je fais en lui indiquant sa lèvre , la , je fais en lui indiquant sa mâchoire , et a l'arcade.
_ fait chier.
_ j'ai la lèvre ouverte , pas vrai ?
_ hum. Et le haut du front aussi la , et le menton et la , ici , il me dit en indiquant ma pommette.

Je touche chacun des endroits indiqué et effectivement , je sens du sang séché et des petites plaies ouvertes. Il faudrait les désinfecter mais a quoi bon desinfecter des plaies dans une forêt pleine de microbe et de bestioles en tout genre ...

_ je me suis démoli le genoux aussi... il râle. Et je suis sûr que je me suis pété un ou deux doigts... regarde l'état de mes mains.

Ses mains sont pleines de terres et de sang mais je ne vois aucun doigt tordu. Peut être légèrement violet mais pas tordu ou bleu comme un doigt cassé le serais.

_ et toi ? T'as mal quelque part ?
_ a la cheville mais sans plus ... et au ventre.

Il tourne brusquement la tête vers moi et me jete un regard inquiet avant de regarder mon ventre.