We are Bonnie and Clyde ( Part 3 : Survive Strong )/ Terminé

3.6

Je me reveille la premiere. J'ai passé la meilleure nuit de toute ma vie dans ce lit si confortable et immense. Ça change des petits lits étroits de d'habitude. Alors que j'ai la tete tournée vers les fenetres , je me releve un peu et me couche face a Zack. Il est tellement mignon comme ça... Je ne me lasserais vraiment jamais de le regarder dormir ou de le voir se reveiller. La bouche légèrement ouverte et un léger son qui s'en dégage , les cheveux en pagaille contre plusieurs oreillers , la joue écrasée et couché sur le ventre. Je souris et lui caresse la pomette avant de me hiser sur son dos pour me coucher a plat ventre , moi aussi , mais sur lui. Il grogne un peu , comme a chaque fois qu'il se réveille et soupire lourdement sans pour autant ouvrir les yeux. Je lui caresse le bras. Mais , soudainement , alors qu'il ne bougeait pas , il se retourne , ce qui me fait retomber a ma place , pour finalement se coucher sur le dos et me tirer a nouveau sur lui. Je me retrouve couché sur le ventre et sur son ventre a lui aussi. Il a toujours les yeux fermés et semble encore a moitié endormis pourtant il grogne quand je me contente de le regarder. Alors je lui caresse le visage en traçant les lignes principales comme ses lèvres , son nez , son menton , les contours de sa barbe... Je passe ma main dans ses cheveux bruns et puis embrasse son cou. Il soupire , et pas de mécontentement , puis pose sa main au milieu de mon dos , la tete toujours penchée vers l'arrière pour que je puisse lui faire des petits bisous. Il se réveille réellement quand je lui embrasse le nez. Sans me faire tomber , il s'étire en poussant un grognement puis pose cette fois ci ses deux bras autour de ma taille pour me serrer fort et baisser le regard vers moi.

_ Salut bébé. Je dit.
_ Salut ... t'es réveillée depuis longtemps ?
_ une demi heure , a peu près.

Il frotte sa barbe rèche contre mon front.

_ mais quelle heure il est ?
_ presque 8 heures.

Il baille.

_ et je suppose que t'attend depuis une demi heure que je me réveille pour qu'on parte se balader.
_ ... ouais. J'admet.

Il souris , encore tout embué puis monte une de ses mains dans ma nuque , contre mes cheveux , pour m'embrasser amoureusement.

_ on y va ? Je demande , excitée comme une gamine.
_ allez.

Nous nous levons puis nous nous habillons et partons nous laver les dents dans la grande salle de bain. Selon le portable et l'application météo , il fait beau toute la journéé mais il fait froid. Pas plus de 6 degrès. Ça tombe bien , j'ai beau adorer la pluie , les journées ensolleillée d'hiver sont mes favorites.
Nous ne petit dejeunons pas à l'hotel et je suis soulagée que Zack ne mette pas d'arme dans son pantalon. Pourquoi faire de toute façon ? Plus personne ne nous cherche. Il rend la carte de la chambre au maitre d'hotel pendant que je l'attend pres de la porte , où je remarque des plans de New York plus détaillés que celui du guide de voyage que nous avons tout de meme pris. Zack a pris le sac a dos que j'avais acheté a Amarillo quand j'avais prévu de rentrer à Seattle. Il dit quelque chose au maitre d'hotel , puis lève le pousse avant de marcher pour me rejoindre.
Il me prend la main quand nous sortons. Effectivement , il fait froid. Un froid sec mais le soleil brille déjà. Je souris de toutes mes dents et sautille un peu , ce qui fait rire une femme de la trentaine , préssée d'aller au travail et amusée que je sois aussi heureuse d'etre dans cette ville. Elle me sourit et Zack fait de meme.

_ On est à New York !
_ je sais , oui. Il rit. Fait voir le plan parce que si tu veux voir plus que le trottoir de l'hôtel , on va essayer de trouver une bouche de métro.

En a peine dix minutes , nous nous retrouvons dans les sous sols de la ville , a attendre le métro sur le quaie avec des dizaines de gens plus préssé et stressé les uns que les autres. Nous , nous sommes détendus , pour une fois. Nous avons le temps , rien ne presse a part mon impatience de réaliser mon reve.
Il a sa capuche , pour se protéger du froid , et me promet qu'on me trouvera un bonnet NYC des qu'on le peut. Il ne lache pas ma main.
Nous rentrons dans la rame de métro arretée en face de nous.