Chapitre 6 - Rechercher l'espoir

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Trévor accompagna donc le prêcheur jusqu'à ses confrères. Ils habitaient dans une maison qui était intacte au milieu des ruines. Quand ils entrèrent, les prêcheurs étaient entrains de prier. Quand le plus jeune d'entre eux vu l'ancien de retour, il se leva et déclara :

– L'ancien, nous étions tous inquiets. Je vous avais pourtant dit qu'il était trop tôt pour sortir.

– Et je t'avais dit qu'il était nécessaire d'offrir notre aide au peuple de la cité. Cependant, j'ai rencontré sur ma route quelques prêtres chrétiens.

– Est-ce que vous allez bien ?

– Oui, grâce à cet homme. Même si je crains que vos actions aient des mauvaises répercutions.

– Qu'avez-vous fait ? demanda le jeune prêcheur à Trévor.

– Ne vous en faites pas, ces pourritures sont encore en vie. répondit-il.

– Les jeunes pousses pensent que les mots font d'avantages de dégâts que n'importe quelles autres solutions. dit l'ancien en prenant la défense de Trévor.

– Eh bien vous êtes des prêcheurs, les mots c'est votre truc. Répondit Trévor

– Vous nous connaissez ? Demanda le jeune

– Ma famille a toujours été en très bons termes avec les prêcheurs. Mais dites-moi, que faites-vous ici ?

– Nous vivons où nous de désirons.

– Je sais que vous êtes une tribu nomade mais vous êtes ici depuis longtemps. Les habitants vous accusent d'avoir créé cette crise.

– C'est l'œuvre de l'Église. Ils ont besoin de trouver un coupable pour cacher la vérité à leur peuple. C'est l'Église elle-même la responsable des attaques dans tout le pays.

– Vraiment ?

– Il y a un an, l'Église a brûlé la femme de Dracula pour sorcellerie.

– Merde...

– C'est effectivement une réaction appropriée.

– Mais vous n'avez pas répondu à ma question.

– Il n'existe plus aucune structure descente en cette cité. Pas de médecin, aucune aide. Si vous nous connaissez vraiment, vous savez que nous ne pouvons pas tourner le dos aux personnes dans le besoin. Chez nous autres prêcheurs, il existe une vieille histoire, une légende probablement...

– J'adore les histoires.

– Un grand héros, sous les combles, qui dort jusqu'à ce qu'il soit appelé, jusqu'à ce que les ténèbres se rependent sur les terres.

– Je la connais déjà cette histoire : le soldat endormi. C'est une légende locale.

– Que savez-vous exactement sur nous monsieur ?

– Je suis un Belmond. Je sais donc que vous êtes un peuple nomade qui rassemble le savoir et le transmet oralement partout. Je sais aussi que certains pratiquent la magie dans vos tribus. Mais que comptez-vous faire pour sauver cette ville ?

– L'un d'entre nous est parti dans l'espoir de trouver ce sauveur endormi. Mais il n'est toujours pas revenu. Et cette personne est la petite fille de l'ancien. Nous ne pouvons aller chercher son cadavre dans les catacombes.

– Je le ferai à une seule condition. Partez le plus loin possible de Wallachia à mon retour pour sauver vos vies. Attendez à l'extérieur de la ville et aidez les villageois qui sortiront de la ville pendant la journée. Grâce à moi, les hommes d'Églises viendront s'en prendre à vous. Fuyez pendant qu'il en ait encore temps.

– Qu'il en soit ainsi.

– Très bien, je pars dès maintenant. Restez dans cette maison et ne sortez sous aucun prétexte.

– Belmond, ce n'est pas la peur qui nous effraye, c'est de mourir sans avoir donné le meilleur de nous.

Trévor sorti de la maison et se dirigea vers les catacombes.

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