Chapitre 10 - Le combat du pacifisme

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Tout juste sorti de l'église, Trévor alla directement voir les prêcheurs. Ils étaient encore là, sans défense alors qu'ils sont à l'article de la mort. Le grand-père regarda Trévor et lui dit :

– Ah, joignez-vous à nous.

– Avec plaisir ! Ah, tant que j'y pense, vous allez tous mourir ce soir.

– Comment ?

– L'évêque actuelle de cette bourgade est... Bon, disons qu'il est plus que cinglé. Il appartient à un niveau de folie furieuse qui m'était encore inconnu jusqu'à ce jour ce gars-là. Il est absolument convaincu que le salut de Grevit repose sur votre lapidation à mort à tous par une foule.

– Hum... Quand ?

– Avant le coucher du Soleil. Dans cette logique, il faudrait que vous mouriez avant le prochain raid des créatures des ténèbres.

– Que se passerait-il si nous restions et nous survivions ?

– Et bien les créatures de Dracula viendraient quand même et l'église dira que c'est votre faute et la scène recommencera encore une fois.

– Ça ne paraît pas correcte. Quitter cette ville pour un mensonge qui ne fera que condamner ces gens. Un prêcheur n'agit pas de la sorte.

– Nous avions un accord vieil homme !

– Je ne pense pas qu'un Belmond fasse ce genre de choses non plus.

– Ça m'est bien égal ! Vous devez partir et vous devez le faire tout de suite !

Lisa intervient alors :

– Je ne crois pas qu'on puisse abandonner ces gens, ils ont plus que jamais besoin de nous.

– Ces braves gens pensent que vous êtes la cause de tous leurs malheurs !

Le grand-père complète la phrase d'une voie sage :

– Uniquement parce qu'ils sont manipulés par l'église. Est-ce que nous devrions fuir uniquement parce que l'on raconte des mensonges à notre sujet ? Qu'a déjà raconté l'église au sujet des Belmond ? Que vous aviez été corrompue en traitant avec des créatures surnaturelles, que vous vous moquez de Dieu, que vous êtes une menace pour la paix de chacun et que le Diable vous suit comme votre ombre. Et qu'avez-vous fais face à ces accusations ?

– Je ne me suis pas enfui.

– Vraiment ? Alors où courrez-vous comme ça ? Aviez-vous une réelle destination à l'esprit ?

– Me traiteriez-vous de lâche ?

– Non ! Je ne vous traite que de vaincu Trévor Belmond. Vous avez mené vos combats et avez décidé seul de votre défaite.

– Nous n'avions pas d'autre choix.

Lisa intervient :

– C'est possible, mais nous, nous avons le choix. Nous transportons avec nous la sagesse cumulé de ce grand pays. Nous utiliserons cette grande sagesse pour mener à bien cette bataille.

– Vous allez perdre.

Le vieux sage défendit alors Lisa :

– Nous pourrions bien perdre. Mais a défaut d'autre chose, nous pourrions montrer à ces gens que même si les batailles sont gagnées ou perdues, une guerre bien plus vaste est en train de se jouer.

– Contre les armées de Dracula ?

– Non, une guerre pour les âmes de notre peuple. Parce que si nous sommes vraiment le genre de personnes qui tueraient quiconque à la demande d'un maniaque prêt à tout, alors peut-être qu'il est juste et bon que des créatures de l'enfer se lèvent contre nous afin de nous anéantir.

Lisa reprend :

– Il est temps pour ceux d'entre nous qui mentent cette guerre de se lever et d'être responsable Trévor Belmond. Vous devriez partir maintenant.

– Non, c'est vous qui partez. Vous partez tout de suite !

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