(3) tu t'inquiètes trop.

37 12 4
                                    

qualité pourrie, n'y prêtez pas attention.



«andréas.» avait-elle dit de sa voix cassée.

je l'avais regardée, ce matin-là,

elle semblait métamorphosée.

le faible sourire qui traînait toujours sur ses lèvres avait disparu.


je l'avais souvent vu comme ça,

mais là, je n'ai pas supporté,

car je savais que c'était de ma faute.


je l'ai prise dans mes bras,

et elle m'a repoussé.

je voyais dans son regard,

que son cœur était déjà en milles fracas.


«comment t'as pu faire ça, sans m'en parler ?», avait-elle murmuré d'une voix brisée.


et je ne sais pas ce qu'il m'a pris,

mais la colère que j'avais accumulé,

du temps passé auprès à la regarder être avec d'autres garçons,

a explosé.


«c'est à moi que tu dis ça ?

tout le temps je te regarde auprès d'autres gars,

je te regarde les aimer uns par uns

sans être capable de m'aimer moi.»


les larmes que je voyais dans ses yeux

n'ont même pas réussi à m'arrêter.

son cœur si malheureux

ne semblait vouloir un jour s'arrêter de pleurer.


alors j'ai continué,

malgré cette tristesse qui faisait trembler,

malheureusement, tout son être.


«alors oui, peut-être que je l'ai rencontré de la même manière que je t'ai rencontré toi,

mais t'étais pas là,

t'étais occupée avec un autre gars,

à me briser le cœur pour la 1000e fois.»


elle a tendu le bras vers moi,

dans l'espoir de me stopper,

de m'empêcher de continuer.

mais mon cœur en avait tellement accumulé,

que ma voix a fini par craquer.


«et pourtant t'es là à me reprocher tout ça,

mais moi je ne t'ai jamais rien dit,

j'ai continué à t'aider à tout oublier,

et la première fois que je fais ça,

tu me cris dessus devant tout le monde ?!»


quand j'ai prononcé ces mots,

son visage s'est contracté,

son corps était en hésitation entre la colère et la tristesse.


«andréas, je-» avait-elle commence à dire d'une voix cassée.


«laisse moi finir,

j'ai jamais rien dit,

même là tu me demanderais de la lâcher pour toi,

je le ferais sans rien dire.

et pourtant sache qu'il y a tellement de choses que j'aurais aimé dire.

mais je les ai remplacées par des gestes.

alors maintenant je vais te les dire:

tu ne me perdras jamais car,

de 1, je suis complètement amoureux de toi,

et de 2, parce que je crèverai pour toi.

et tout le monde nous a regardé,

parce que cette dispute, était la plus violente, que nous ayons un jour eu.

c'est ton regard que tu m'as lancé,

avant de fondre dans mes bras,

qui m'a confirmé,

qu'en fin de compte, tu t'inquiètes trop à l'idée de me perdre.



fin de la première partie.

bisous mes amours, math.

you worry too much.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant