Le temps des étoiles

Chapitre 13

Alex volait au dessus de nous et lorsqu'il vu ma tête déconfite, il se mit à rire. Ce type m'énervait vraiment. Il rigolait dans les airs en me regardant comme si de rien n'était.

"Mais... Comment tu fais ? Ce n'est pas possible ! Dis-je lorsque la prof partie quelques minutes.

-Ne t'inquiète pas Alice, je t'amenerais moi-même à l'hôpital psychiatrique car je te l'assure, on peut voler. Dit-il en se moquant de moi.

-Non merci. Je ne suis pas folle.

-J'en doute très chère.

-Rêve toujours.

-Arrêtés ! Vous n'êtes plus des gamins non ? Intervint la prof en arrivant. "

On la fixa alors sans rien dire. Lorsqu'elle repartit, on se regarda avec un air de défit. On pouvait sentir la tension entre nous. La bataille n'était pas terminé et loin de là. Il était insupportable ! Je n'en pouvais plus de lui.

Quelques semaines plus tard.

Le temps  passait à une vitesse folle. Le jour de la cérémonie était dans trois jours. Ma tenue était prête, je m'étais entraînée des centaines de fois avec Alex. Mais, rien y fait, j'étais toujours horriblement stressée. Je détestais être au centre de l'attention. C'est mon pire cauchemar !

Quelques choses de mal allaient se passer j'en étais sûre mais quoi ? Encore une question auquel je n'avais aucune réponse.

Tout à coup, un cahier vint me frapper de plein fouet.

« Réveil toi la marmotte ! Cria Alex.

-Aie ! Je suis totalement réveillée !  Idiot ! Pensais-je.

-Comment tu m'as appelé ?!

-J'ai rien dit ! C'est toi qui entend des voix ! Va chez les fous ! »

Étrangement, il s'arrêta de gueuler puis parti sans un mot de plus. Qu'est ce qu'il lui arrive ? Il est de plus en plus bizarre depuis ce fameux appel.

Je rejoins Emile et Cara sur un banc dans un parc. Les deux sont de plus en plus proche... Et j'en suis heureuse.

"Alors comment vas-tu Alice ? Demanda mon amie en me voyant arriver.

-Stressée mais sinon ça va. Et toi ?

-Moi, j'ai hâte de pouvoir enfin m'affirmer en tant qu'une étoile dans le rue. Ça sera très drôle surtout quand je verrais leur visage effrayé ou surpris. Ça sera un moment tellement important que je suis le vie à fond.

-Comment tu peux faire pour ne pas être anxieuse ?

-Moi au moins je ne serais pas au centre de la scène à côté d'une des plus grandes stars au monde !

-Merci ! Tu sais comment me rassurer mais ne parle plus de lui ! Il est insupportable ! Encore aujourd'hui il m'a agressé avec un cahier.

-Tu ne sais pas ce que tu perds. C'est l'un des hommes les plus merveilleux et beau au monde ! Dit-elle rêveuse.

-Moi aussi je suis beau. Réagit Emile avec une pointe de jalousie.

-Mais oui tu es beaucoup plus beau qu'Alex ça c'est sûr. Dis-je ce qui fit sourire mon ami.

-Peut-être... Nous, on a cours dans quelques minutes ! A plus ! Déclara Cara en partant avec mon meilleur ami sous Le Bras. "

Ils m'avaient abandonnée et je me retrouvais seule. Je n'avais plus rien à faire ! J'ai fini les cours et les profs ne nous donnent jamais de devoir !

Je décidais quand même d'aller faire une ballade dans le parc de l'école qui ressemblait plus à une forêt enchantée qu'à un simple jardin.

Je marchais depuis quelques minutes sur un chemin sableux entouré de haies et de fleurs parfaitement taillés et fraîches. Tout est parfait dans cette école, j'ai l'impression de faire tâche à côté. Tout le monde rit et est enthousiaste alors que je suis là totalement abattue et désespérée.

J'avais encore entreprit mes grandes réflexions lorsque des couinements de petits oiseaux retentirent près de moi. Je m'approchais de ces bruits lorsque je pus apercevoir les formes d'un être humain accroupit. Je le voyais de dos mais je le connaissais. Qui était-il ?

Je me rapprochais silencieusement jusqu'à voir qu'il tenait un bébé oiseau dans sa main. La scène était d'une douceur incomparable. De sa main, cet homme caressait la tête de l'oisillon. On aurait dit que ça venait d'un film tellement c'était adorable.

Je n'étais plus qu'à un mètre du duo lorsque je reconnus la personne en question ! Je n'en croyais pas mes yeux ! Il ne pouvait pas être doué d'une tel générosité ! C'était impossible alors qu'on venait de s'engueuler il y a quelques minutes.

J'allais lui parler lorsqu'une main se posa
brusquement sur mon épaule. C'était la femme qui s'était occupée de mon examen d'entrer. Mais que voulait elle ?