Chapitre 23

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J'étais sur le canapé de ma chambre avec Sophie à côté de moi. Le téléphone était sur la petite table mais personne n'osait le prendre. On était livide, pâle et pétrifié de peur. Mais quand on voyait l'état de l'infirmerie pleine de personne s'étant évanouie ou ayant fait une crise de panique, on était loin d'être les plus chamboulés.

Je soufflais en bon coup et pris mon courage à deux mains. On devait le faire car le téléphone n'arrêtait pas de sonner depuis une heure sans que l'on veuille répondre.

Je me levais et le pris entre mes mains tremblante.

"Sophie, il est temps de leur répondre.

Elle ne fit qu'acquiescer alors j'appuyai sur le bouton vert qui ne m'avait jamais autant fait peur. Bip... Bip...

-Allo ?! Répondit ma mère alors que je compris vite grâce à sa voix brisé qu'elle devait surement être en train de pleurer.

-Maman ! Dis-je en m'effondrant dans les pleurs. Je m'étais retenue jusque là mais en entendant sa voix tout  c'était brisé.

-Alice ! Et Sophie où est-elle ?! Demanda-t-elle paniquer.

-Je suis là. Répondit-elle en pleurant à son tour.

-Vous allez bien ? Pourquoi vous ne nous aviez pas parler que vous êtes des étoiles !? Dit mon père inquiet.

-On ne pouvait pas. Désolé. C'est tellement compliqué. Je les appris il y a quelques mois à peine. Je voulais vous le dire mais c'était trop dangereux.

-J'espère qu'il vous traite bien dans votre école.

-Oui bien sûr ne vous inquiéter pas à propos de cela.

-Oui, on devrait plutôt s'inquiéter de cette menace. Est-ce si dangereux ?

-Nous n'en savons pas plus que vous mais oui.

-Prenez soin de vous et au moindre problème appelez. Vous devez être très occupé alors on va vous laissez. Au revoir.

-Sal... "

Il avait raison. Même les lignes téléphoniques étaient surchargés au point de nous couper. J'aurais préféré encore leur parler mais je devais me préparer. Cette nuit allait être longue et ma sœur et moi ne comptions pas dormir de si tôt.

En effet, même si nous étions ensemble dans le lit, aucune n'arrivait à trouver le sommeil. Un silence pesait comme à l'infini en nous rappelant que plus tard se ne serait pas aussi calme.

Pour m'occuper, je m'acharnais à tester mon pouvoir qui ne semblait être totalement inutile. J'arrivais à peine à ralentir les secondes et à rendre ce moment pesant encore plus long. Heureusement pour moi, j'arrivais au moins à le contrôler pour que personne ne se rende compte du changement.

Petit à petit, je l'avouais, les longues secondes se transformaient en rapides minutes qui m'épuisèrent très rapidement également. Mon corps put au moins se reposer pendant une heure lors de laquelle j'ai accumulé des cauchemars sur la mort de mes proches. C'était angoissant et frustrant d'être dans l'inconnu le plus total alors qu'on devait sûrement risquer nos vies pour tuer cet être dont je ne connaissais rien. Et ce dirigeant que je n'avait encore jamais vue mais qui semblait porter les totales méfiances d'Alex.

En parlant de lui, il ne répondait à aucun de mes messages et semblait m'ouvertement ignorer. Entre nous, tout c'était passé si rapidement. Il était passé de l'idiot sans fin au garçon qui détenait mon cœur en une fraction de secondes. Toutes ses disputes et ses moqueries vite balayé par un amour qui semblait parfait mais avec tellement d'inconvénients. Comme toutes les filles de mon âge je me demandais des questions futiles et sans intérêt dans ces temps troublés. Je devais vraiment être folle d'être presque plus stressé par si il m'aimait vraiment que par une menace encore jamais vu et qui prévoyait de tout détruire.

La raison était totalement partie de mon corps.

Le temps des étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant