La rupture - Tome 1: se remettre [ Terminé ]

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Hier soir, je suis sortie avec les filles. Une soirée dans un club très fréquenté de saint Louis. Cela faisait des lustres que je n'y étais pas allée. Trop occupée à broyer du noir dans mon coin.

En même temps, je n'avais jamais vraiment aimé ce genre d'endroit. Préfèrent nettement lire un bon roman accompagné d'une excellente bouteille de vin. Mais les filles voulaient y aller alors pour leur faire plaisir, j'ai fini par céder.

Cela me changera sûrement les idées. C'est ce que je me suis dit en sortant de chez moi.

Alors qu'elles dansaient comme de vrai folles sur la piste de danse, je me suis dirigé vers le bar pour commander un cocktail sans alcool.

Oui ! C'était moi le chauffeur donc interdiction de boire.

Tandis que je retournais à ma place, j'ai bousculé un homme et malencontreusement renversée ma boisson sur sa chemise.

Je me suis excusée et en relevant la tête, je suis resté ébahi devant l'identité de celui dont je venais de détruire la chemise.

Ma belle rencontre. Tu te souviens de cet homme dont je t'avais parlé. Cet homme que j'ai rencontrée au super marché. Ce bellâtre qui m'a fait frissonner et rendu le sourire. C'était lui et au vu du sourire qu'il m'a offert lui aussi m'avait reconnu.

Le plus drôle dans tout cela est que tout comme moi, il avait été traîné en boite par ces amis qui en avait marre de le voir rester chez lui.

Nous sommes sorties du club et sommes allé discuter dans un endroit plus silencieux.

Il s'appelle Collin. Je lui ai parlé de moi et aussi de toi. De ce qui m'avais poussé à m'enfuir la dernière fois et il m'a écouté avec attention sans m'interrompre.

Il m'a parlé de lui, de sa fille Émilie qui à quatre ans maintenant ainsi que de son ex qui l'a abandonné à la naissance de leur enfant au profit de sa carrière de mannequin.

Comment une mère peut-elle abandonner son enfant qui viens tout juste de naitre ?

Peut-être que je ne devrai pas me permettre de la juger mais je suis sûre d'une chose, je n'abandonnerai jamais mon enfant. Qu'il soit désiré ou non.

Nous avons passé la nuit a discuté et je ne me suis jamais senti aussi bien. Lorsqu'en me ramenant chez moi il a voulu avoir mon numéro je le lui ai donnée sans aucune hésitation.

Pour la première fois depuis que tu es partie, je me suis senti libre. Libre de me sentir désiré par un autre que toi.