chapitre 1/..

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Une douce note parvient à mes oreilles. Pour ne recevoir aucun regard de pitié, et ne voulant pas me déplacer, je reste allongé dans mon lit, à écouter ce morceau de violon depuis ma chambre.

Petit à petit, le sommeil vient me chercher. Et ce fut une délivrance, dormir pendant au moins une heure, comme tous les jeudis.

Les dernières notes parvenaient à mes oreilles, lorsque je sors du sommeil. Je laisse passer quelques minutes avant de monter dans mon fauteuil, et de rouler jusqu'à la porte.

Je l'ouvre, et de l'autre côté se trouve un homme.

- Hum, je...vous avez besoin d'aide ?

Celui-ci était trop concentré, et avait l'air contrarié. Il détaillait le plan de l'hôpital en fronçant les sourcils et en pinçant les lèvres.

- Monsieur ?

Il regarde une dernière fois le plan, avant de se tourner vers moi, en enlevant ses lunettes.

Il est un peu plus grand que moi, les cheveux rouges, et le visage ovale, il me dévisage. Je fais de même, et remarque qu'il a les yeux noirs comme les ténèbres. Ses lèvres pulpeuses s'accordent avec son nez imposant, bien que charmant. Ses oreilles sont dotées d'écarteurs. La gauche possède plusieurs anneaux, montrant qu'elle était percée. Sa lèvre inférieur est elle aussi ornée d'un anneau noir. Il porte une chemise Gucci qui laisse dépasser des tatouages de son cou, et qui semble indiquer la même chose pour ses bras.

Sa chemise est accompagné d'un jean noir troué, d'une paire de vans, et d'un étui à violon.

Il me lançe un regard hautain.

- Non.

Il part dans une direction qui je suppose ce voulait la sortie, mais qui malheureusement ne l'était pas.

- Mauvaise direction, Monsieur le violoniste.

Un soupir ce fis entendre, m'arrachant un sourire moqueur. Il prend la direction inverse, et en passant à côté de moi, il me murmure un '' je le savais''. Complètement faux, mais je ne relève pas, le regardant partir. Je fixe sa carrure jusqu'à la fin du couloir. Quand il a disparu, je retournais dans ma chambre. Je me mis à fredonner l'air du violon que j'avais entendu, et qui je le suppose appartenait à cet homme arrogant.

 Je me mis à fredonner l'air du violon que j'avais entendu, et qui je le suppose appartenait à cet homme arrogant

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