FAR FROM ME

Chapitre 17

Je voulais vous prévenir que ce chapitre comprend une scène "sexuelle". Si vous n'êtes pas à l'aise avec ça, ne lisez pas ce chapitre.

Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez.
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Valentin : Tu peux venir à l'appart?

Moi: Ouai, j'arrive.

Après 15minutes de marche, je me trouvais devant la porte de chez Val. Je toque et il m'ouvre.

-Pourquoi tu m'as faite venir? Dis je en posant mon sac sur le meuble dans l'entrée.

Je me fit plaquer contre la porte en guise de seule réponse. Ses yeux alternaient entre mes prunelles et mes lèvres.

-Val, je vais te tuer.

Nos lèvres se frolèrent.
Résiste Victoria, résiste.
Il plongea sa tête dans mon cou pour y déposer des baisers.
Ok, tu peux pas résister.

Je pris son visage entre mes mains, le regardant dans les yeux avant que mon regard ne dévie sur ses lèvres. Elles me manquaient. Je l'attirais à moi. Ces papillons dans mon bas ventre, je les avais oubliés.

Je plaçai mes bras autour de sa nuque alors que sa langue demandait accès à la mienne. Mes jambes se retrouvaient autour de sa taille et ses mains sous mes cuisse pour me soutenir alors qu'il traversait l'appartement.

Une fois dans sa chambre, il ferma la porte à l'aide de son pied et me déposa sur le lit en se plaçant au dessus de moi. Je glissais ma main sous son t-shirt pour toucher ce corps de non sportif que j'aimais tant, qui m'avait apartenu et qui allait m'apartenir pendant plusieurs minutes encore.

Il se redressa pour retirer son haut et me laisser scruter son corps dans les moindres détails. Il tritura le bas de mon sweat qu'il s'empressa ensuite de retirer pour admirer ma poitrine bien dessiné dans la dentelle rouge bordeaux.

-Tout les jours tu met des truc comme ça sous tes vêtements?! Grogna-t-il à mon oreille.

-Peut être... Répondis je en chuchotant.

Il embrassa mes lèvres avant de les descendre dans mon cou, sur ma poitrine puis mon ventre pour enfin arriver à la braguette de mon jean. Il retira mon jean et je me relevait pour lui retirer son jogging. Je me retrouvais en sous vêtements et lui en boxer.

Il tira un peut le tissu pour laisser passer sa main jusqu'à mon intimité. Je vis un sourire de satisfaction sur son visage lorsqu'il se rendit compte que je mouillait totalement.

-Je crois que t'as plus besoin de grand chose là... Dit il.

Il fit glisser un des derniers morceaux de tissu que j'avais sur le corps le long mes cuisses. Je souris en sentant des baiser déposés entre mes cuisses.

-Vaaal... Si tu fais ça tu sais très bien ce qu'il va se passer...

-Je vais le faire. Parce que je veux que tu soit à moi et parce que je m'en fou que tu me rejette si jamais tu regrette. J'aimerai que jamais ton corps ne soit vu par un autre que moi. Si tu savais comme je t'aime Vic.

Je me redressait pour le voir me regarder, la tête posée sur une de mes cuisses.

-Val... Je m'assoie, prend son visage entre mes mains et le fait remonter jusqu'au miens. Je ne regretterai jamais tout ce que je fais avec toi. Je serai là si tu a besoin de moi, et pareil pour Charles. Même si la, j'aurai peut être pas du venir parce que tu savais très bien que je ne peux pas te résister. Je suis à toi pendant une nuit. Mon corps t'appartient, fais en ce que tu veux...

Il s'approche encore de moi et pose ses lèvres sur les miennes. J'approfondis le baiser et grossit mes mains dans son dos pendant qu'il m'allongeai sur le matelas. Il se sépara de moi et approcha sa bouche de mon oreille.

-J'aurai voulu que tu t'offre à moi pour toujours...

Je le sentais entrer en moi. Je gémis en sentant ses vas et viens lents pour que je puisse m'habituer à sa présence. Il accéléra un peu ses mouvements mais je crois que je ne l'avais jamais sentie aussi doux avec moi. Même jusqu'à la dernière seconde été resté doux.

Je posais la tête contre son torse en endendis son cœur battre. Il m'avait manqué, ses mains sur mon corps m'avaient manquées, ses baisers dans mon cou m'avaient manquées.

-Si tu savais à quel point je t'aime... Chuchota-t-il en pensant très certainement que je dormais. Je n'ai pas touché un seul joint depuis que je te connais. Je n'ai jamais regardé aucune autre femme que toi. Tu vas me manquer, à Charles aussi d'ailleurs. En parlant de lui, j'ai demandé une garde exclusive. Bien sûr, Mélanie pourra venir le voir ou le prendre certains weekends et pendant les vacances mais je crois que son nouveau gars est violent, je veux pas qu'il s'en prenne à lui. Enfin bon, je verrai ça plus tard. J'aimerai tellement que tu restes avec moi mais tu préfères ton toulousain. J'accepte ton choix meme si c'est pas facile. Je donnerai tout pour toi. Je donnerai tout pour me réveiller à tes côtés chaque jour, pour te serrer dans mes bras, te consoler quand tu vas mal. Mais tu à fait ton choix, et visiblement, ça ne sera pas à moi de faire tout ça. Je l'entendis renifler. Il pleurait ? Pour moi?

Il fredonna un air que je connaissais par coeur. Puis il commença à rapper.

- J't'en prie ne me déteste pas, j't'en prie ne me déteste pas...

Je le coupais.

-Jamais je ne te détesterai Valentin, jamais. J'embrassai son torse et fini par m'endormir.