♣ La Marche des Morts ♣

Eleven • Trafic ?

Je contente de détourner le regard gênée.

Elliot - Allez, viens là.

Il tapote le bois à côté de lui.
Méfiante au début, je finis par céder et m'assois vers lui.

Je deviens vraiment susceptible quand je suis avec lui ...

Je ressens vraiment quelque chose pour lui alors ?
Lui, qui était si insupportable au début ...

Il finit par reprendre sa veste qui était sur mes genoux. Pour finalement la remettre sur mes épaules.

Je ne proteste pas, trouvant ça ... mignon.

Si on m'avait dit un jour que je penserai ça de lui ...

Je finis par essayer d'engager une conversation normale.

- Je me demandais ... t'as quel âge ?

Elliot : J'ai 18 ans mademoiselle. Et toi, t'as quoi ? 13 ans ?

Il me sourit, fière de sa connerie. Quel idiot !

Dix-huit ans quand même ... Maintenant que je sais son âge, il m'initimide un peu plus !

- Eh ! J'en ai seize je te signale ! Je suis pas une gamine à ce point !

Il rigole face à ma réaction.

Une chose en entraînant une autre ... je me rend compte qu'Elliot regarde mes lèvres.

Ho putain ...

Elliot fixe mes lèvres !
Elliot fixe mes lèvres !
Elliot fixe mes lèvres !
Elliot fixe mes lèvres !

Il se rapproche doucement de moi, je le regarde dans les yeux.

Lorsque ses lèvres frôlent les miennes, même si ce n'est que durant quelques secondes, des papillons se répandent partout à travers mon corps.

À peine ses lèvres détachées des miennes, il reprend immédiatement la parole.

Elliot - Je ... je sais pas si c'est une bonne idée ...

J'allais lui demander pourquoi mais des voix inconnues nous interrompirent.

? - J'vous jure, tout le monde dort. Ils ne sont pas dangereux de toute manière.

J'aperçois deux hommes.
L'un deux est le père de Rachel ! Nicolas !
L'autre en revanche, jamais vu. Il a l'air plus jeune.

Elliot me sors de ma rêverie et m'attrape le bras pour me relever et m'inviter à le suivre.

Il m'attire derrière une caisse en bois.
Je comprend ce qu'il a à l'esprit quand les portes du rez-de-chaussé de la grange s'ouvrent.

Les deux hommes rentrent.

On peut à peine les distinguer. Eux par contre, aucun moyen qu'ils nous aperçoivent. Nous sommes à l'étage, cachés.

Je regarde Elliot.
Il essaye éclairement d'espionner nos deux individus secrets.

Ne sachant pas quoi faire, je me contente de l'imiter.

Nicolas - C'est là.

Le père de Rachel ouvre un coffre et en sors plusieurs sacs.

Mais putain, qu'est-ce qu'ils foutent ?! Surtout à cette heure ci.

L'inconnu observe les sacs puis fronce les sourcils, visiblement énervé.

? - Eh ! On a bien dit cinq sacs par semaine ! Pas trois ! Tu sais compter pourtant, nan ?!