Chapitre 10

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Nous arrivons à la bâtisses à la nuit tombée, passés un porche  en pierre nous accédons dans une cours, cernée de bâtiments, face à nous se trouve la maison, sur les côtés des appentis. Maître Botéliau ne nous a pas menti en parlant de coin perdu, loin de toute civilisation. Laurent descend de la camionnette ouvre la porte, moi portant Jennifer endormie. Dans mes bras le mouvement la réveille.

- Puisque la tradition veux que la femme franchise le seuil de son habitation dans les bras de son mari et que je  respect les traditions. Bienvenue chez nous Mme Jeanne Boudrey, dis-je un sourire sur mon visage.
- Dois-je  vous rappelez que nous ne sommes pas marier, ce n'est qu'une comédie pour sauvez nos vies, alors poser moi, dit-elle en se débattant.
- C'est vrai , dis-je d'ailleurs pourquoi Mme Boudrey ne porte pas son alliance?

Je dépose Jennifer aussi délicatement que possible sur le divan, saisis sa main, un genoux à terre, et sors l'alliance que j'ai achetez plus tôt et la lui glisse à son annuaire. Je mets la mienne à mon doigts et annonce fièrement.

- Voilà c'est officiel nous sommes mari et femme, je m'approche de son visage, embrasse ses lèvres qui me font tant fantasmer, le premier de notre union.
- Mais qu'est ce que vous faîtes? Crie t-elle  en se redressant.
- J'embrasse ma femme! Répondis-je  incrédule me redressant à mon tour.
- Cette comédie n'a pas lieu d'être,  personne n'est là pour vous regarder, je croyais avoir été clair. Chacun mène sa vie dans cette maison et en public seulement et si cela est nécessaire nous jouerons au couple modèle, voir amoureux!

Ma princesse, désormais  bien réveillé est super énervée. Emporter dans sa colère Jeanne monte à l'étage, moi gardant son goût sur mes lèvres, je viens d'atteindre les portes du paradis.

Les portes à l'étage claquent elle cherche une chambre, notre chambre, je me vois déjà passer mes nuits près de son corps. M'endormir  au rythme de sa respiration, la serrer contre moi, sa tête posée sur mon  torse, humant le parfum de ses cheveux long. Laurent me sort de mon rêve éveillé.

- Bon j'ai sortis les bagages pendant que tu faisais le joli coeur. On verra pour le reste demain, je vais dormir un peu. J'aimerais partir de bonne heure demain. Si je peu me permettre, tu viens de te comporter comme un manche avec elle, tu vas galéré pour rattraper le coup. Je la connais tu sais, elle à un sacré caractère. Allez vieux bonne nuit.

- Je vois pourquoi tu me l'autorisation de l'ouvrir, tu ne t'en prive jamais, ce que tu me dis-je le sais. Merci de me rappeler que je me conduis comme un con.

- Un con amoureux , ouais. Allez je vais me coucher, bonne nuit mec chuchota Laurent.

Arriver sur le palier, j'observe caché, Jeanne ouvre la porte à sa droite et constate la grandeur et le luxe caché de cette salle de bain, qu'elle referme aussitôt, n'étant pas l'objet de ses désirs la douche serait pour plus tard. Elle ouvre la suivante , ce n'est qu'un toilette, elle se demande surement quand enfin elle trouvera une chambre, elle est exténuée.

Seule la colère qu'elle éprouve contre moi, semble l'aider à surmonter sa grande fatigue.  Je la suis comme son ombre gardant une distance pouvant me mettre à l'abri de sa colère à tout moment. La troisième pièce semble être la bonne, enfin une chambre, où plutôt une suite qui donne sur la cours intérieure. Un lit  immense , trône au milieu de la pièce, des tables de nuits en chêne au niveau de la tête de lit, des tapis au sol, du même crème que les draps, protégeant du froid des tomettes vernis.

A quelques pas du lit, au pied une commode en chêne patiner, un ensemble de toilette en faïence ancienne, poser sur un napperon, elle en reconnaît la manufacture de Badonviller. Sur le côté gauche une porte, donnant  sur une salle de bain presque aussi grande que son studio, d'après ce que Berthe racontait, Jennifer logeais dans un cagibi, il lui faut traversé un dressing  pour accéder a ce lieu de détente.

TU ES TOUT POUR MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant