Chapitre 3

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Nous sommes tous à l'étude de Maître de la Ferrière, je suis venue avec Marcel et Franck ma voiture étant toujours entre les mains de Thomas.

Je trouve Arlette la cuisinière de feu Berthe, on s'enlace, heureuse de se retrouver, nous ne nous sommes plus revus depuis l'enterrement. Je regarde les gens autour de moi, certains visages me son inconnus. Je n'ai jamais assisté à une successions, mais je trouve que nous sommes nombreux. Jules fait son apparition et nous invite à entrer dans son bureau.

- Bien veuillez prendre place, Monsieur et Madame  Rochambeaud, installez vous ici, dit-il en désignant deux fauteuils style Louis Philippe rouge. Mademoiselle Mlle Baptista et Mr Scartelli Marcel ici. Quand aux autres prenez place sur les chaises à la suite, merci.

Le notaire  vérifia que chaque héritiers étaient bien présent en faisant l'appel,  comme à l'école.

- Nous allons pouvoir procéder à la lecture du testament de Mme Berthe de la Bichodière épouses de feu François de Beauregard, née le vingt cinq décembre dix neuf cent trente cinq à Chalons sur Saône dans le soixante et onze et décédée le trente et un mars deux mille seize dans sa chambre en son domicile. Moi Jules de la Ferrière fait lecture du testament " Moi Berthe de Beauregard  née de Bichodière déclare être en pleine possession de mes facultés et joins un certificat du CHU de Bordeaux, devant témoin, Maître de la Ferrière, notaire en cette commune, ainsi que Mme Arlette épouse Obtet, exerçant la profession de cuisinière au domaine.. Certificat pour empêcher toute contestation".

Chacun regarde son voisin ayant peur de comprendre qu'une fois de plus Berthe n'en a fait qu'a sa tête et que toute protestation est impossible. Jusque dans l'haut delà Berthe aura eu le dernier mot. Je l'imagine là au fond de la pièce  le sourire aux lèvres, fière de son dernier petit tour. Jules reprend la lecture.

- Je lègue à ma fille unique, mes biens mobiliers et immobiliers situé sur la Principauté de Monaco. Demeure qu'elle occupe gracieusement  depuis vingt ans et qui de ce fait lui revient de droit. A charge pour elle d'en assumé l'entretien et frais que cela engendra. Mon gendre, Bertrand Rochambeaud je te souhaite tout le courage pour supporter ma fille et surtout ses caprices d'enfant gâtée. A ce titre je lègue les vignes situées sur le terrain adjacent à la villa. A charge pour vous de faire fructifier par votre travail cette seule source de revenue que je vous laisse.

Mme Rochambeaud et son mari se levèrent comme un seul homme choqués de ce qu'ils viennent d'entendre.

- Maître qu'est ce que cela signifie? Éructa cette dernière.                                                     
- J'ai peur de comprendre, intervient son mari aussi blanc que sa chemise.

Je n'en reviens pas que Berthe ai osé écrire cela et surtout l'avoir fait lire devant toute une assemblée. Devant ses employés. Je savais Berthe profondément déçue par sa fille, qui ne lui rendait visite que pour soutirer quelques liasses de billets. Elle doit jubiler devant la mine déconfite de sa fille et la pâleur de son gendre.

- Mme et Mr Rochambeaud, selon les dernières volontées de votre mère et je vais essayer d'être le plus précis possible énonça le notaire. Votre mère vous lègue le domaine de Monaco ainsi que les meubles et son contenu répertorier ici. Villa dans laquelle elle  a investie  pour sa retraite et que vous occupez illégalement depuis vingt ans. Votre mère rajoute que puisque vous n'avez jamais versé ni loyer, ni règlement des charges et l'entretien extérieur de cette bâtisse, y  ayant pourvu pendant vingt ans pour au final ne pas pouvoir profiter de cette maison. Elle vous laisse le soins de gagner vos revenus par le biais des vignes et d'assumer la charge de cette demeure.
Je site Mme de Beauregard: Mon gendre puisque  vous avez refusé chaque emplois que je vous ai proposé, il ne me reste que cette solution pour que vous viviez  vous et ma fille, décemment. Vous avez chanté et bien danser maintenant. Fin des propos de votre mère. Ai je été assez clair? Où vous faut-il  quelques éclaircissements supplémentaires? Madame, Monsieur? Demanda le notaire sans se répartir de son sourire.                         
- Je... Je ne comprends pas!! Lâche Madame Rochambeaud aussi blanche qu'une morte?          
- Mme Rochambeaud, je me ferais un plaisir de vous expliquez cela, mais je dois continuer la lecture, vous n'êtes pas les seules concernés par cet héritage.                                                               - Comment ça je suis pourtant légalement l'héritière, et personnes d'autres! Je suis une de Beauregard moi!!! Hurla t-elle.

TU ES TOUT POUR MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant