Le carnet de voyage

10 Juillet 1812

22h00 Qu'elle journée!!! Ce matin je me suis fait réveiller par des coups de canons. J'us à peine le temps d'enfiler mes souliers,qu'un groupe de pirates accompagné du capitaine déboulèrent dans la cale et s'emparèrent de leurs armes. Après avoir vidés le coffre auparavant remplis de couteaux et pistolets ils sortirent et je les suivirent sur le pont. Mais je n'y resta pas longtemps car le capitaine m'attrapa,me jeta dans la cale et verrouilla la porte.
Dans un coin de cette salle j'attendais un entendants les cris de douleurs des matelots durant la bataille, ce qui était une véritable toture. Le petit bruit du sang qui s'écoulait du pont arrivait jusque dans la cale. Je me recroquevilla sur moi même en me bouchant les oreilles.
Après un temps qui me parut une éternité j'entendais des cris de joie qui s'élevaient au dessus de moi,la porte s'ouvri et Akim me fit signe de monter.
Je me relevait tremblante et montait les marches. Une fois sur le pont je découvrit le plus horrible spectacle de ma vie. Ils étaient tous couvert de sang. J'étais parralisée,ils me regardaient. Mais que devrais-je dire ou faire? Quoiqu'il en soit j'avais la désagréable impression que les cadavres attendaient que je vienne les jetés à l'eau. Le temps que je reprenne mais esprits les matelots avaient repris leurs occupations,Akim était agenouillé par terre et commençait à nettoyer les flaques de sang. Je pensais avec dégoût d'aller l'aider afin de faire quelques choses d'utiles pour avoir un espoir de ne pas terminer comme l'équipage du galion qui coulait déjà loin derrière nous. Mais le capitaine me prit par l'épaule, me tendit des vêtements et me dit d'aller me changer. Après avoir enfilé ma nouvelle tenue, bien que trop grande pour moi, je rejoint le capitaine. Celui-ci me fit monter dans les haubans jusqu'à la vigie. A cette hauteur je ne voyait rien d'autres que l'océan et le coucher de soleil. Je me disais tout bas que je mettrais certainement du temps avant de revoir ma terre natale. Et c'est pour ça que je ferai de mon mieux pour y arriver.
Une fois redescendue le capitaine retourna à son poste et moi à ce que je considère comme le miens, c'est-à-dire aller aider Akim dans son travaille de mousse.
A propos de lui on peut dire qu'il n'est pas très bavard, autant dire qu'il ne m'as pas parlé pendant qu'on faisait le ménage. Je n'ose pas lui demander d'où il vient, je crains de le blesser.
En attendent l'équipage s'était mit à danser,chanter,boire et manger,sûrement pour fêter la victoire du jour. Même Akim m'avais confié qu'il s'était enfui de chez lui et s'était embarqué sur ce bateau. Je n'en demanda pas plus, après tout c'était déjà pas mal, en voyant qu'il començait à somnoler je lui arracha son assiette qu'il avait visiblement trop remplie. Et l'accompagna jusqu'au « dortoir » du moins c'est comme ça qu'ils l'appellent.
De mon côté je retournais dans la cale.