9 Juillet 1812

80 8 2
                                    




Il est 14h00. Je suis enfermée dans la cale d'un bateau... il fait noir et humide. La seule lumière qui me parvient est celle d'un hublot par lequel je peux voir le large et où me narguent les mouettes libres comme l'air. La lumière se reflète sur les lames tranchantes des coutelas.
J'ai peur, je ne sais pas ce qu'il va m'arriver... combien de temps je vais rester là et si je pourrais un jour revoir ma famille. J'ai peur de devenir folle... mais j espère que ce carnet et cette montre pourront me faire garder la raison.
Si seulement j'étais rester à la maison afin d'aider ma mère à préparer le repas, car oui c'est là qu'ils m'ont attrapé....
Je me promenais sur la plage, j'ai vu au loin une barque accostée mais je ne m'en étais pas méfier. Je m'apprêtais à retourner sur mes pas au moment où l'un d'entre eux s'est mis à courir dans ma direction. Je me suis mise à courir à mon tour ,mais il arriva rapidement à ma hauteur.
C'est tout ce dont je me souviens.... Mince voilà quelqu'un qui arrive...

Alentour de 19h. Depuis que j'ai été interrompue il c'est passer un certain nombre de choses.
J'ai été arrêtée par des bruits de pas qui se rapprochaient c'est alors qu'un homme ou plutôt un jeune garçon, mais un petit peu plus vieux que moi ouvrit la porte qui me retenait prisonnière. Il s'approcha à grandes enjambés et m'attrapa fermement le bras. J'avais peur mais après coup elle me semble injustifiée. Je ne m'en étais par rendue compte,du moins jusqu'au moment où le capitaine m'essuya une larme qui coulait sur ma joue mais je pleurais. Le capitaine me sourit de manière paternelle et me dit de me redresser et de cesser de pleurer. Il demanda à Akim ( le jeune homme qui est enfaite le mousse) de me faire faire le tour du navire. Nous étions donc partis pour me faire visiter mais le capitaine ajouta depuis le balcon arrière que je pouvais me balader où bon me semblait excepté dans sa cabine. Akim m'as conduit dans la cuisine et m'a donné du pain et du fromage. Mais je ne pense pas qu'il en avait vraiment le droit car il m'a demander de me dépêcher pour ne pas que l'on nous vois. Il s'est ensuite excusée de ne pas pouvoir me loger ailleurs que dans la cale, nous avons alors installé un hamac près du hublot. Il m'a apporté un oreiller et c'est arrangé pour m'obtenir une couette et une lampe à huile. Je me demande toujours pourquoi je me suis retrouvé ici.
Il est tard et pourtant j'entend toujours les voix des matelots sur le pont supérieur mais celle-ci n'empêche pas mes paupières de tomber.

Le carnet de voyageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant