❇CHAPITRE 22❇ CORRIGÉ

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A mon réveil ce matin, je me sens plutôt de bonne humeur malgré les événements d'hier. Mon téléphone affichait 11h08.

Je m'étire et constate que mon mari n'est pas à côté de moi. Il est sûrement au bureau.

Je soupire avant de faire ma routine matinale. Après ma douche, j'enfile juste un peignoir et laisse mes cheveux détachés pour qu'ils sèchent.

La porte s'ouvre sur Muhammad avec un plateau dans les mains et Yunus qui le suivait. Ils étaient habillés de la même manière et c'était trop mignon.

Je prends mon fils dans mes bras et le couvre de baisers.

- Vous êtes trop beaux !, m'exclamais-je en embrassant mon époux.

- Bah ouais t'es surprise ? On est des frappes dans ma famille...

- Mdrr ça va les chevilles ?

- Al Hamdoulilah.

- Lol ! Mais vous allez où comme ça ?

- On va sortir tous les trois aujourd'hui. T'as raison, je passe pas assez de temps avec vous et je m'excuse de t'avoir frapper hier. J'aurais dû écouter ce que t'avais à dire au lieu de m'énerver...

- C'est pas grave mon amour, l'erreur est humaine.

- Je sais que j'suis pas facile à vivre...et je sais aussi que je te le dis pas souvent mais je t'aime véritablement Sheyda. Yunus et toi vous êtes mes trésors W'Allah...

Je le laisse pas finir que je m'installe sur ses genoux et le prends dans mes bras. Les larmes me montaient à cause de tout l'amour que j'éprouve pour cet homme. J'ignorais que c'était possible d'aimer quelqu'un aussi intensément.

- Je t'aime tellement Muhammad..., murmurais-je à son oreille.

Il se contente de resserrer notre étreinte encore plus. On se détache et je vois que Yunus nous regarde en souriant. Je rigole à mon tour et l'embrasse au front avant d'aller m'habiller.

Je mets une robe bordeaux avec des motifs fleuris et un voile noir comme ça on était tous assorti.

Après je prends un sac assez grand, y mets des couches pour Yunus et deux trois pots de yaourt, mon chargeur, ma trousse de beauté et mon téléphone.

Je me maquille très légèrement ( bb crème, eye-liner et gloss ). Muhammad n'aime pas que je me maquille. Il dit que j'suis beaucoup plus belle au naturelle.

Bref, je descends et surprends une conversation en arabe entre mon mari et sa mère. Je comprends qu'ils parlaient de moi lorsqu'ils se taisent dès qu'ils me voient. Je fais mine de ne rien remarquer et salue ma belle-mère avant de faire la bise à Barira.

- On y va ?, questionnais-je à mon époux.

- Ouais, allons-y.

L'origine Des Sentiments Où les histoires vivent. Découvrez maintenant