2. Cris sous la pluie

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    Léïne est là, encerclé par six adversaires, il y a environ trente mètres qui le sépare des deux groupes de ses opposants, ils sont prêt à tout pour l'arrêter, son cerveau est en surchauffe, que doit-il faire dans un moment pareil ? Il ne peut pas s'empêcher de se dire ça en boucle.

"Ça suffit ! Rends toi immédiatement jeune homme! Hurle un des vigiles qui se situe devant la sortie menant au parking
-MON CUL EN PIERRE DE L'INFINIE !" Réplique Léïne envers son interlocuteur, décidément, il semble être même prêt pour mourir.

C'est alors, que sans prévenir, Léïne fonçe vers la sortie du parking, ses trois adversaires sont prêts à lui faire face, ils le fusillent même du regard.
Cependant, une fois que Léïne arrive à environ cinq mètres de ses adversaires, il envoie, succèsivement, trois jeux-vidéos au visage de ces derniers, les vigiles aveuglés, il en profite donc pour les pousser et aller dans le parking.

"OUI !" Crie t-il à plein poumon, il sprint alors à toute vitesse pour descendre au parking qui se situe au rez-de-chaussé, pour enfin rejoindre la route, il jete à plusieurs reprise des regards derrière lui, pour être sûr qu'il a réussi à les semer, une fois ses craintes disparus, il marche tranquillement jusqu'à chez lui pour ne pas éveiller les soupçons.

Il ne peut y avoir qu'un simple petit hic, c'est que sa mère soit rentrée plus tôt de son travail, en effet, si il rentrait plus tôt du lycée que d'habitude, exténué de sur quoi, avec des jeux-vidéos dans les mains, il peut éveiller les soupçons de celle-ci, qui ne l'aurait certainement pas lâchée.

La gorge serrée, les mains tremblotantes, il arrive devant chez lui, en face de la porte, il prit son courage à deux mains, et décide de l'ouvrir, heureusement pour lui elle n'est pas encore rentrée, il monte à l'étage pour aller dans sa chambre, s'affalle sur son lit, soupire, et crie avec les dernières forces qu'il lui reste :" J'AI RÉUSSI!" Avant de s'endormir, paisiblement, on pouvait le dire, ce qu'il avait accomplie, était la diversion du siècle.

"Hey ! Ho ! Léïne tu dors ?" Demande une voix familière à ce dernier
- Non. . . Je combat le crime à l'aide de mon fruit du démon ! Réplique Léïne, quand celui-ci vient de se réveiller, ça lui arrive quelque fois d'être en train de s'inventer une vie, ça lui arrive tout le temps en faite.
- Très drôle, mais plus sérieusement, il faut te réveiller, c'est moi John.
- Quoi, mais qu'est ce que tu fais là ? Demanda Léïne, qui commence enfin à retrouver ses esprits.
- Bah j't'explique, après les cours j'suis venu chez toi pour te rendre les cours comme tu me l'a demandé, en venant j'ai vue Kévin Durran à l'arrière d'une voiture de police, il était carrément FURAX! Il avait un énorme cocard et quelques dents en moins."
Léïne était particulièrement fier suite à cette information, son plan B avait plus que bien marché, un sourire plus que suspect avait pris la globalité du visage de ce dernier , John continue donc ses explications.

"C'était un truc de dingue il n'arrêtait pas d'hurler qu'il voulait à tout prix ta peau
- Mais nah, tu dois sûrement exagérer Johnny. Réplique Léïne entre deux sourires arrogants.
-Mec, il a carrément dit je cite :"Ta tête sera empaillée dans mes toilettes, j'arracherais ton coeur à main nue, TU ME LE PAYERAS L'AVORTON!"
-Ah ouai d'accord, mais ça m'explique toujours pas pourquoi t'es dans ma chambre mec. Lance t-il, toujours perplexe face au pourquoi du comment.
-Bah voila, après avoir vu son numéro de super vilain, les flics ont parlés avec les vigiles et ont expliqués la présence d'un jeune adolescent qui aurait participé et volé quelques jeux, ni une ni deux, j'ai foncé pour voir si t'étais toujours là, quand j'ai frappé pour entrer, la porte était déjà ouverte, j'entendais ni toi ni ta mère du coup j'me suis inquiété et j'suis venu dans ta chambre, voilà tu connais toute l'histoire.
-Ah ouai quand même, du coup là, non seulement je suis sur la liste noire d'un dangereux psychopathe, mais en plus je suis recherché par les poulets ?
- T'as tout compris mon vieux ! Réplique John, avec un léger sourire amusé.

Après leur petite discussion, Léïne a tenté d'appeler sa mère pour avoir de ses nouvelles mais il n'eut aucune réponse, il demande donc à John de l'aider à cacher son nouveau trésor, suite à cela, Il décide de se changer pour éviter de se faire remarquer par la police.

"Bon on fait quoi du coup ? A demandé John, on n'va pas rester enfermés toute notre vie.
- T'inquiète, au pire, on a qu'à aller faire un tour, et pourquoi pas bouffer après.
- Ouai, let's go!"

Nos deux camarades décident donc de sortir pour manger un bout au premier fast-food du coin,  Léïne était totalement discret avec sa fausse moustache, ses lunettes de soleil, et sa casquette, en pleine pluie, du moins, il était sûr de l'être.

C'est alors que c'est en se dirigeant au fast food que nos deux camarades virent un énorme accident entre deux 4x4, l'un de ces deux bolides était totalement pulvérisé, les urgences receuillaient les victimes de cette accident.

"Et c'est marrant, lança John en ricanant, le bolide rouge ressemble vachement à celui de ta mère tu trouves pas ?
- Mais non tu dois sûrem..." Léïne ne pu terminer sa phrase, dans les débrits de l'accident, il reconnue la plaque d'immatriculation, il décide alors, de jeter un coup d'oeil terrifié vers les victimes que les urgences ont pris en charge, il eut l'impression que son coeur allait s'arracher de sa poitrine, que le temps, l'espace d'un instant, s'était littéralement arrêté, il vit le corps de sa mère en train de disparaître dans le camion des urgences.

Sous cette vision presque terrifiante, on ne pouvait apercevoir que le désespoir, et on ne pouvait entendre que ses cris, sous la pluie.

N.A.D.N.G 39 : Mission suicideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant