La vie continuait son cours, l'automne arrivait, les feuilles virevoltaient au gré du vent... Jaemin et Jeno s'aimaient toujours autant, glissant un doux parfum d'amour candide dans leur vie et celles de leurs proches. Kun s'était trouvé une petite amie aussi, au cours de chant paraît-il ! Elle était timide mais avait su se faire apprécier des amis du garçon.
Et puis, il y avait Jungwoo et Yukhei. Il se voyait, tout le temps. Souvent, c'était en cachette pour éviter les railleries de leurs amis. Ils cuisinaient, Yukhei admirait la voix du coréen, ou jungwoo espionnait le chinois danser. Quand le temps se faisait clément, il sortait, et conduisaient jusqu'à la campagne, où ils s'arrêtaient dans un champ. Ils s'allongeaient dans l'herbe, s'enfermaient dans un plaid toujours rangé sur la banquette arrière, et ils profitaient. Ils profitaient de la présence de l'autre, du bruit du vent, des mouvements du torse de Yukhei quand le plus vieux avait sa tête dessus, des éternuements de Jungwoo, jugés "trop mignon" par le plus jeune, dû à ses allergies, de leurs rire simplement parce qu'ils étaient heureux ensemble.
Puis quand la nuit tombait, ils rentraient. Soit ils se saluaient d'un geste de main timide, soit dans un élan de courage ils restaient dormir tous les deux, pour prolonger ce plaisir plus longtemps.
Leurs amis étaient au courant de leurs sorties "secrètes", de l'attraction qui les retenaient. Quand ils sortaient tous ensembles, ils profitaient du groupe certes, mais ils se lançaient toujours des regards, qu'ils essayaient de soutenir, avant de baisser la tête rouge de gêne. La bande leur faisaient des petites réflexions des fois, juste pour voir leurs visages gênés. Mais ils les laissaient faire, attendant juste que l'un se dévoue pour tout avouer à l'autre.
Durant leurs soirées alcoolisées, la tension devenait électrisante. Les yeux voilés par l'alcool devenaient un regard plus soutenue, plus entendue. Les corps se rapprochent, pour entamer une danse sensuelle. Les membres se frôlent sans se toucher, essayant d'oser une main baladeuse. Les souffles s'entrechoquent, que les mains se lient, la bulle qui les enfermait été si épaisse que plus rien n'existe autour d'eux. Les garçons se défiaient, se cherchaient, battaient en retrait pour mieux revenir à la charge. Une main peu innocente qui se posqit au creux des reins, une autre se glissait au niveau du cou, pour caresser la naissance des cheveux. Les bassins ondulaient. L'adrénaline montait, la tension montait, l'excitation montait. C'était sensuel, grisant. C'était dans ses moments-là que l'on se disant "enfin !", enfin ils montreront et assumeront leurs sentiments. Mais il y avait toujours un événement qui gâchait la magie, une épine qui venait éclater leur bulle. Pour eux, la musique reprenait, la réalité revenait. Les corps se faisaient gênés, ils s'écartaient et disparaissaient dans la foule.
Je suis très contente de ce chapitre, j'ai adoré l'écrire. J'espère qu'il vous plaît !