La Terre Brûlée : Fuite

Chapitre 10

Ils s'élancent à l'extérieur sous le vent et le sable.

Je m'arrête à la jonction.

"Je peux pas venir..."

Minho et Newt se tournent vers moi.

"QU'EST-CE QUE TU RACONTE DEPCHE TOI !!"

Je me fais tirer en avant par les garçons.

Nan

Vous ne comprenez pas

On escalade la Dune et des soldats en quad et à pied nous poursuivent.

"Grouillez-vous ! On va les semer dans la tempête !!"

Nous courons dans le sable et nous cachons derrière une dune éloignée.

"Aller faut bouger, on reste coucher aller on y va !" dit Thomas au bout d'un petit moment

On cours et le sable me fouette le visage et me brûle la gorge.

Je commence à les distancer et tente de crier mais aucun son ne sort de ma bouche.

Je trébuche et commence à tousser.

Je sens du sang couler le long de ma bouche et repense à la mise en garde du docteur Crawford.

Merde... Qu'est-ce qu'ils m'ont injecter ?

"Les... Gars..."

Je tousse de plus belle et entend la voix de Thomas s'éloigner.

Je me relève tant bien que mal et fais quelques pas avant de céder et de m'efffondrer par terre.

C'est pas possible

Ça peut pas se finir comme ça

Après tout je le mérite

Je sens qu'on me prend par la taille et qu'on me soulève.

Quoi ?

"Faites gaffe on y vois que dalle !"

J'entends Minho.

"Venez"

"Teresa attend !"

"Teresa non n'entre pas !!"

"C'est bon venez !"

J'ignore ce qu'il se passe mais d'un coup je ne sens plus le vent.

On est à l'abri ?

Je sens qu'on descend et la lumière d'une torche m'éclaire.

Je plisse les yeux.

"Newt, qu'est-ce que tu fous avec Ruby dans les bras ?"

Je lève la tête.

"Ruby !! Tu saigne tout va bien ?"

Newt me dépose par terre et je m'essuie la bouche.

"Ouais tout va bien" dis-je d'une voix rauque "C'est le sable"

"T'es sur ?"

Je hoche la tête et me relève doucement.

"On est où la ?"

"Je sais pas, faut continuer, on avance"

"Nan Thomas arrête toi" dit Teresa "Tu peux me dire ce qu'il se passe ?"

"C'est WICKED, ils nous on mentis, on s'est pas évadés du Labyrinthe.

Avec Aris on a trouver des corps, il y en avais trop pour les compter"

"Tu veux dire qu'ils étaient mort ?"

"Non mais ils étaient pas vivant non plus.

Ils étaient comme... Pendu tu vois ?

Ils avais des tubes partout, on les ponctionnais, ils leur prelevais quelque chose"

"Du sérum"

Tout le monde se tourne vers moi.