XXVIII

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- Pourquoi me réconfortes-tu ?

- Disons que tu es un oisillon qui est tombé du nid. Il est désorienté et ne sais plus quoi faire. N'importe qui veut s'en occuper, l'héberger. Le faire grandir, le faire devenir plus fort pour qu'un jour, il se mette à voler.

Ce que disait Ayato était vraiment beau. Mais je ne peux plus apprécier quelque chose désormais.

- La lumière de mon cœur à disparue
Mon cœur...
Il a noirci,
Il a été broyé puis réduit en miettes.
Puis, il à finit par se consumer
Mais contrairement à un Phénix il ne renaîtrai pas de ses cendres.
Comme une bougie, là mèche à été éteinte par un vent froid et sec, toi . Elle ne s'allumera pas à nouveau. Il faudra attendre des années, des siècles des décennies peut-être.
Il y aura surement des étincelles au milieu de ce qui restera de mon cœur. Afin de me transmettre un peu de chaleur pour que je puisse juste apprécier quelqu'un. Mais si il y aura une flamme qui brillera à nouveau, je l'étoufferai en me rappelant ton souffle glacé qui m'a privé de toutes émotions.
Je suis tellement fatigué... Fatigué d'être encore en vie.

Je ne suis pas négatif, seulement réaliste.

- Eh bah dis donc, t'es un sacré poète Hugo,
Comme je te le répète, il t'aime et va revenir. Bon, va te coucher. Tu dois être crevé. Bye Hugo, et pas de conneries

J'hocha la tête et m'endormis immédiatement.

Caleb, il était devant moi. Il paraissait fatigué, je m'approcha de lui. Il s'avanca et me prit dans dans ses bras. Je respira son parfum et il se détacha de moi. Puis l'endroit où nous étions était devenu tout noir. Je vis Caleb pleurer, je me rua vers lui mais n'arriva toujours pas auprès de lui. Il était si proche mais si loin en même temps. Un couteau apparu sous sa gorge. Et vis le visage de l'homme qu'il avait tué de ses propres mains. Enki était défiguré, il appuya la lame sur le cou de Caleb, ce dernier ferma ses yeux. Puis en un geste, il trancha sa tête. Enki jeta la tête à mes pieds. Le beau visage de Caleb ouvrit instantanément ses yeux en me répétant que ce n'était pas de ma faute mais de la sienne.

Je me mit à hurler.
Puis quelqu'un me secoua les épaules, et je me réveilla. Je sanglota et Ayato me serra fort dans ses bras. Il me réconforta puis fit un sourire. Un beau sourire venant de Satan.

Come To My Bed [Boys Love -Terminé ✓]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant