* PDV de Lili *
- NON !!Le cri de Malik me fait comprendre que ce que j'ai entendu à bien été prononcé et que je ne l'ai pas rêvée, il ne peut pas faire ça...
- Malik tu n'as pas ton mot à dire et ma sentence est irrévocable. Emmenez là à ses appartements et une fois fait ramenez là a Razaran le plus vite possible je ne veux plus la revoir !!
Mes bras sont attrapés par deux gardes qui me tire pour que j'avance et je me résigne à les suivre la tête haute après les avoirs fait me lâcher, je ne dois pas craquer ou du moins pas pour le moment. Nous rentrons au palais plus vite que je le pensais et on me mène directement à ma chambre.
Je ne me fais pas prier pour commencer à mettre mes affaires dans ma valise, pas le temps de plier je jette tout dedans d'un geste rageur. En quelques minutes j'ai enlevé toutes mes affaires mais quand je vois les cadeaux de Malik je me refuses de les prendre et préfère les laissé ici. Je n'ai pas besoin qu'ils me rappellent à quel point j'ai été idiote de croire en lui.
Une fois sur que j'ai tout récupéré je vais pour aller donner mes affaires aux gardes quand je sens quelque chose à ma cheville. Je baisse la tête pour voir que c'est le bracelet de cheville de sa mère, une magnifique pièce qu'elle était heureuse de m'offrir par le biais de son fils. Je ne peux pas garder cela, je ne le mérite pas et il ne m'est pas destinée.
Persuadé qu'il viendra ici je le laisse sur la porte dans une petite enveloppe et lui écrit un mot en laissant une larme rouler sur ma joue pour s'échouer sur le papier. Une fois déposé je laisse les deux gardes attraper mes bagages, je récupère mes papiers dans mon bureau et laisse ceux de la Reine en évidence pour qu'il puisse les donner au prochain médecin.
Une fois à l'extérieur je ne me retourne pas et entre directement dans la voiture pour rentrer chez moi, ce n'était pas une bonne idée de venir je le savais depuis le départ. J'espère juste que Jamil ne m'en voudra pas trop de ne pas avoir réussi et d'avoir été viré de mon poste, du moins seulement moi je sais que Quentin fera tout pour la Reine je n'ai aucun doute là-dessus.
Le voyage n'a pas été si long et j'ai retenu toutes mes larmes en moi pour les laissés tomber quand nous avons passé les portes du palais, étant donné que personne ne sait que je revenais il n'y a personne pour m'accueillir. Je sors et le chauffeur ne dit pas un mot quand il voit mon état, il m'aide pour les bagages et quand je relève la tête vers le palais Jamil se trouve en haut me regardant sans comprendre.
Enfin du moins jusqu'à ce qu'il voit mon visage baignée de larmes et qu'il accourt vers moi en criant d'appeler Amélia et aussi de l'aide pour les affaires. En quelques secondes il est en face de moi touchant mon visage du bout de ses doigts mais je suis incapable de parler je ne peux que pleurer.
- Lili qu'est-ce qu'il y a ?!
Je pleure de plus en plus sans répondre quand ma cousine arrive à mes côtés, elle essaye elle aussi de savoir ce qu'il se passe mais je ne peux pas répondre. Mais quand je vois leur regard emplit de tristesse et de pitié je ne peux pas continuer et je fonce dans le palais tête baissée pour rejoindre ma chambre. Une fois enfermée et sur que personne ne pourra venir je respire et m'essuie le visage toujours en larmes...
- Lili ouvre moi s'il te plait.
- Je ne veux voir personne !!
- Qu'est-ce qu'il se passe explique moi au moins ?! Il y a un problème avec Malik ?!
- JE NE VEUX PLUS JAMAIS ENTENDRE PARLER DE LUI !!Je me laisse tomber sur mon lit pleurant à chaudes larmes et je crois que je finis par m'endormir à bout de force. Quelques heures plus tard c'est le téléphone qui n'arrête pas de vibrer dans ma poche qui me réveille, je regarde autour de moi pour voir que personne n'est avec moi et finis par décrocher sans regarder qui m'appelle.
VOUS LISEZ
La passion du désert Tome 2
RomanceŒuvres protégés par les lois sur le droits d'auteurs selon la loi n°57-298 du 11 mars 1957 sur la propriété literaire et artistique. Aucune reproduction, vente ou appropriation est autorisée. Six ans plus tard, je pose à nouveau les pieds au Razara...