Chapitre 1

121 4 0
                                    

Dring dring dring...

Mmmh... maudit réveil. Tous les matins c'est la même chose. La seule chose qui m'empêche de le balancer tous les matins c'est que c'est une œuvre d'art de je ne sais pas qui, qui a coûté une fortune, et que ma mère l'adore. C'est seulement cette dernière raison qui m'empêche de le balancer. Le reste, je m'en fiche royalement. L'argent n'a jamais été un problème. D'aussi loin que je me souvienne, nous avons toujours été riche. Mon père, Giuseppe Micaele Salvatore est propriétaire de beaucoup d'entreprises et j'en passe. Ma mère, Scherazad Ruby Priah Baly quant à elle, est proprio de salons de beauté un peu partout, et de quelques restaurants. Mais son activité principale est l'achat, la rénovation et la vente de maisons. J'ai' trois frères et sœurs. Une grande sœur, Annabela Cheyenne Grenat qui a dix-huit ans et qui est en première année design, deux petits frères, des jumeaux (une fille, Khalicy Argent Zenith et un garçon, Khal Infinite Diamond) de treize ans qui sont en classe de 4e, puis moi au milieu avec mes seize ans, en 1ère. Voilà un peu ma petite famille. La grande, et bien disons que c'est la grande. Avec des oncles, des tantes, des cousins, bref, c'est la grande famille.

Des fois, je me demande si mes ancêtres ne sont pas tombés sur la lampe d'Aladin ou la caverne d'Ali baba. Toute la famille coule sur l'or. Et nous sommes toujours entourés de personnes pareilles. Le frère jumeau de mon père Gaetano Rafaele Salvatore le parrain de la jumelle est docteur et propriétaire de plusieurs cliniques. Sa sœur Rosabella Shalimar Salvatore, qui est la marraine de ma sœur ainée est créatrice de mode et possède sa propre agence. Mon parrain Mohanad Fahjr, qui est le meilleur ami de mon père est un prince du pétrole. Et c'est à peu près pareil du coté de ma mère. Une sœur, Genesys Peyton Baly mariée à un architecte, l'autre, Iris Mercedes Baly qui est mannequin et actrice très connu, et un frère joueur de foot, Andromed Rydian Baly qui est le parrain du jumeau. Voilà un peu le milieu dans lequel je vis. Mes parents, quoi qu'on dise et quoi qu'on puisse penser, trouve toujours le temps pour nous. Un peu trop d'ailleurs. Et on le croirait pas, ils sont toujours hyper amoureux après 20 ans de mariage. Des fois c'est vraiment flippant la manière dont ils s'entendent.

Faut vraiment que je me tire de ce lit avant d'être définitivement en retard. Aujourd'hui c'est le dernier jour avant les congés de Noël. La meilleure période de toute l'année. Après avoir pris une douche rapide, j'entre dans mon dressing et j'enfile le premier truc qui va me tenir chaud et je sors. Le style, bof. Je vais à l'école, pas à un défilé de mode. En plus, si je veux continuer à faire profil bas, je ne peux pas porter des fringue à 100, 200 dollars pièce. Dans mon ancienne école, c'était le cas. Tout le monde savait qui j'étais et tous ceux qui m'entouraient n'en avaient qu'après mon argent.

Alors en changeant d'école, je ne voulais pas que cela se répète. Ceux qui m'accepteraient, ce serait uniquement pour ma personnalité.

Je trouve ma mère assise à la petite table à manger dans la cuisine, en train de boire son thé. Elle est toujours belle et rayonnante. Elle a le teint très mat qu'elle doit à ses origines africaines, et nous en avons tous hérités. Les cheveux très frisés qu'elle prend soin de toujours bien coiffer. Aujourd'hui, elle porte une robe marron qui est en accord parfait avec son teint, une ceinture rouge à la taille, des talons rouge signés louboutin, une Rolex à son poignet gauche, et de petits diamant aux oreilles que mon père lui a offert. Je le sais parce que c'était juste devant moi. Je me demande toujours comment elle arrive à concilier son travail et son aspect. Son élégance n'a pas de limite. Et partout où elle passe, elle laisse un rayon de soleil.

- Bonjour maman, dis-je en m'installant sur ma chaise.

- Bonjour mon cœur, me répondit-elle avec un sourire radieux. Tu as bien dormi ?

- Non. Un de ces jours je finirais par balancer ton satané réveil à travers la pièce.

Elle ricane derrière sa tasse pendant que je m'installe.

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant