Qu'ai-je fait pour mériter cela ? Elle s'est enfui, le jour de son mariage, le jour de notre mariage. Et moi comme un con, je suis là à m'interroger sur son agissement. Beaucoup des questions se bousculent dans ma tête, qui me semble à cet instant trop petite pour toutes ces interrogations.
Pourquoi m'avoir épousé, si c'est pour que ça finisse ainsi ? Pourquoi a-t-elle attendu que l'on soit marié pour s'enfuir ? Pourquoi m'a-t-elle rejeté ainsi, alors que je voulais seulement lui montrer que j'étais là pour elle ? Ne me trouve-t-elle pas assez à son goût ? Ne suis-je pas assez beau ?
Mon cerveau ne peut pas contenir autant d'interrogations.
Non, c'est impossible, je suis du goût de tout le monde. Enfin je crois, aucune femme ne m'a jamais résisté jusqu'à présent et certainement pas ma femme.
Du haut de mes vingt-six ans, je possède un charisme naturel, qui faisait qu'aucune femme ne pouvait me résister, mais aujourd'hui elle a réussi à m'en faire douter quelques secondes. Physiquement j'ai tout pris de mon père, ses yeux bleu qui attirent souvent le regard des femmes, sa taille d'un mètre soixante dix-neuf, mais à la seule différence que ma peau est bronzée, tirée vers le mat, mes cheveux sont courts, noirs et bouclés, avec un corps bâti par quatre jours par semaine à la salle de sport. Où peut être que je ne suis pas assez musclé pour elle ? J'augmenterai mes heures de sport. Où peut être que je ne faisait pas assez noir ? J'aurais tout fait pour l'être. Alors quel était son problème ?
Ma mère avait toujours eu, un point de vue négatif sur chacune de femme que je prenais un malin plaisir à la présenter. Chacune d'elle possédait un défaut qui la rendait indigne de son fils : soit elle était trop superficielle ; soit elle m'avait pas assez de forme pour bien accueilles ses futures petits enfants ou soit elle ne s'occupait pas assez bien de moi.
Évidemment, je ne suis pas un enfant qui mérité beaucoup d'attention, mais ma mère pensais que si, et le plus récurrent : elle ne sait pas faire de la bonne cuisine. Elle semblait croire que la cuisine africaine était tout ce qu'il y a d'équilibré.
Mais au fond, je finissait par comprendre son point de vue, elle n'avait eu qu'un seul enfant et elle s'en plaignait souvent. Ces sœurs en avaient sept voir onze enfants mais ma mère était tombé amoureuse de Étienne Dubois, un musugu ( un blanc ), il ne lui avait donné qu'un seul enfant.
Ma mère m'avait proposé de me trouver une femme bien et pour ma mère une femme bien signifiait une de ces origines. Et comme un imbécile, j'avais suivi tout ce que ma mère voulais et maintenant, où suis-je ? Faut dire que pour moi, le Congo n'est qu'un souvenir lointain, Je me suis toujours considéré comme Français. Harry Dubois est le nom que je porte et n'a
rien d'Africain.Mais après la mort de mon père, j'ai dû reprendre le cabinet familiale à sa place. Le travail, elle disait que j'en faisait trop, il y avait moins de sept mois que j'avais pris en main le cabinet d'avocat " Dubois et fils " et la plus part des femmes que je rencontrais, ne s'intéressaient qu'à mon argent. J'avais confiance en ma mère et je savais que si elle la choisissait, jamais elle ne viendrai se plaindre d'elle chez moi mais plutôt le contraire.
Un mariage arrangé, mon pote Loïc me trouvait fou de me lancer dans cela.
La question qu'il m'avait posé: « Et si, elle est moche, repoussante même que feras-tu ? »
- Je l'épouserai, avais-je répondu très sur de moi. Je peux tomber amoureux de n'importe quelle filles parce que j'aime avec le cœur et non avec les yeux.
Moi même, je n'y croyais pas.
Ce qui l'avait bien fait rire.
- Dis celui qui ne sort qu'avec des mannequins, finissait-il par me dire.
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22 Novembre [En Correction]
ChickLitQuelques heures seulement après leur mariage, une jeune mariée confie à son époux qu'elle en aime un autre. Elle réclame le divorce dans un délai de trois mois et fixe alors des conditions à son mari : il ne doit rien se passer entre eux, en attenda...