Lorsque, nous avons fait irruption dans le salon, l'atmosphère été toujours aussi tendue. Il ne restait plus que Loïc, Sam, le père, la tante et la cousine de ma femme. Ma mère est allé s'installer à côté de Loïc et chacun d'eux m'observait comme s'ils attendaient que je les informe de ma décision mais moi, je ne voulais qu'une seule chose: savoir où elle était.
Je suis debout devant eux comme si mes jambes sont fixés sur mon planché.
M. Kasongo se lève de son fauteuil à ce moment-là et s'avance vers moi.
— L'aviez-vous appelé ? je lui demande.
Ma question est exactement comme mon attitude depuis sa disparition : désespérée et stupide. Je le savais, sa fille était parti depuis plus de six heures, évidemment qu'il l'avait téléphoné mais je voulais l'entendre me le dire pour en être sûr.
Mon beau père me sourit. Il mis sa main sur mon épaule droite et tapote comme si il voulait me rassurer.
— Bien sûr, il y a de cela vingt minutes, pour te rassurer, veux-tu que je la rappelle à son téléphone ? Se justifie-t-il.
— Non, Monsieur.
— Mon fils, tu as épousé ma fille, pour moi, tu es au même rang que Sam, pas de Monsieur mais plutôt Richard.
Ce n'est ni une attaque de sa part ni un reproche. C'est une simple constatation qu'il prononce de manière posée.
Il soupire puis continue:
— Je sais que ce que je te dirais ne rendra pas ton honneur, ni même le mien. Et tu sais si j'avais su qu'elle s'en irait comme ça après t'avoir épouser. Jamais, j'aurai accepté ta dote, ni même ce mariage. Tu as tout pour être un bon mari pour ma fille mais elle...
Il n'acheva pas sa phrase.
Il eut un silence puis il reprend:
— Je suis sûr que tu compte demander le divorce?
J'étais tellement surpris que par réflexe, je me suis tourné vers la personne, pour qui son opinion compte à mes yeux. Ma mère qui affiche un sourire vainqueur sur son visage comme si elle n'attendait que ça.
Divorcer ?
Cette demande m'avait un peu perturbée, divorcer ne m'était même pas venu en tête. Devrai - je le faire?
Je m'apprête à lui répondre mais il reprend:
— Mes hommes sont déjà sur le coup. C'est sûr que Safi doit savoir où sa bonne à rien de cousine s'est enfui.
Immédiatement, une jeune fille se lève, et dit en s'adressant à mon beau père :
— Mon oncle, j'ignorais ce que Ida et Kaïs comptaient faire.
Je me retourne vers elle. Safi est ce genre de femme-enfant, qui fait toujours trop jeune pour son âge, on aurait même pu lui donner 6 ans de moins alors que selon me souvenir, Ida a une cousine de son âge. Avec son physique juvénile, de gamine, de jeune première effarouché, qui lui donne de l'extérieur l'air totalement innocente.
La peau très claire et unie, le visage ovale, les cheveux noirs, et des yeux caramélisés.
Pas très grand de taille, habillé d'une petite robe bleue qui la rendait sainte.
— Qui est-il ? je demande à la dénommée Safi.
Toute mon attention était fixée sur elle, il me semble, qu'elle hésite à me répondre, peut être qu'elle avait eu quelques instants de doutes... qui n'avaient pas duré longtemps.
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22 Novembre [En Correction]
ChickLitQuelques heures seulement après leur mariage, une jeune mariée confie à son époux qu'elle en aime un autre. Elle réclame le divorce dans un délai de trois mois et fixe alors des conditions à son mari : il ne doit rien se passer entre eux, en attenda...