PDV Anthémis :
Je me balade dans la forêt après une énième dispute avec mes semblables. Je ne comprends pas pourquoi ils ne voient pas les humains comme moi. Je les étudient depuis longtemps et ils sont loin d'être aussi dangereux qu'ils le disent. Eux aussi ont des sentiments, eux aussi connaissent l'amour...
Des bruits de pas me tirent de ma rêverie. Je me cache derrière un arbre. Quand je vois que c'est une humaine, je rabats ma capuche sur ma tête. Après cela fait, j'observe attentivement la nouvelle arrivante. Elle s'est assise le long d'un chêne et s'est recroquevillée. Elle sanglote et murmure des mots que je ne comprends pas.
Elle a de longs cheveux doré et magnifique robe rose pâle lui arrivant aux pieds. Celle ci la serre au niveau du buste et s'élargit et forme de légères vagues au niveau de la taille. Ses manches s'arrêtent au niveau de ses poignées. Une cape, rose elle aussi, et poser sur ses frêles épaules. Ses cheveux attachés en chignon sont surmontés par un diadème serti de diamants et d'émeraudes.
Aucune princesse, de surcroît humaine, n'est rentrée dans la forêt aux sanglots.
Elle a été baptisé ainsi dû aux nombreuses personnes qui se sont perdues. Selon la légende, leurs sanglots retentissent à jamais dans la forêt. Un peu comme un chant funeste.
Je me tire de ma rêverie et sors de ma cachette. Je me dirige doucement vers la jeune fille. Je m'assois devant elle. Elle tressaille.
-Bonjour, je m'appelle Anthémis.
Elle relève la tête. Elle me scrute d'un mauvais œil. OK, c'est mal parti.
-Tu es qui pour me parler comme ça toi ? Une reine ?
D'accord, c'est pas mon jour de chance. D'habitude les humains que je croise dans cette forêt sont sympathiques. Enfin ils sont plus morts que vivants mais c'est la même chose. Je suis apparemment tombée sur l'exemption.
-Non je ne suis ni une reine ni une personne hautement placée dans l'aristocratie. Alors si ma présence me gêne, je vais m'en aller.
Et joignant le geste à la parole. Je me lève et part dans la direction opposée.
-Attendez, rester! Je ne voulais pas vous froisser...
Je me retourne et la regarde dans les yeux. Voyant que je ne parle pas, elle reprend:
-Je m'appelle Sarah. Je suis la troisième fille du roi Roland de Prusse. Je n'ai pas vraiment l'habitude d'avoir une personne avec qui parler...
Je m'adoucis. Elle n'a pas l'air si méchante.
-Et pourquoi pleurer vous tout à l'heure ? Demandais je doucement.
-Mon père veut me marier au prince Christian d'Espagne pour faire la paix entre nos deux pays...
-Est c'est pour cela que vous pleurer ? Je sais que c'est difficile pour vous parce qu'on ne vous permet pas d'aimer l'élu de votre cœur. Mais penser à tous ces innocents qui se font sauvagement assassinés. Pour eux votre mariage, même si il est forcé, est une aubaine. Ils ont enfin l'espoir de pouvoir vivre sans voir leurs voisins, amis ou enfants mourir une balle dans la tête. Pensez à eux et vous pourrez trouver la réponse à vos tourments...
-Je le sais tout cela mais j'ai peur qu'il soit violent ou qu'il se serve de moi.
-Vous avez quelle âge ? Demandai je.
-Hein ? Me répondis la concerné, étonné.
-Vous avez quelle âge ? Requestionnais je.
-13 ans...
-Alors Sarah, je sais que c'est dure pour vous. Que vous êtes en pleine période de doute. Vous tentez de vous trouvez mais cela vous ai difficile avec ce rôle de princesse qu'on vous octroyer. Mais croyez moi. Votre père ne vous aurait pas laissé épouser une brute, ni même un manipulateur. Votre père veux avant tout que vous soyez en sécurité. Même si pour vous il ne veut que vous chasser de votre maison. Mais c'est votre père, il ferait tout pour vous. Alors profitez des derniers instants avec votre famille. Et n'oubliez pas qui vous êtes car sinon là bas, des personnes avides et cruelle vont essayer de vous briser telle une vulgaire poupée de porcelaine. Dis je.
Elle me regarde et une larme s'échappe de ses iris bleutés. Elle me sourie puis repart. Je souffle de soulagement. Mais j'ai crier victoire trop vite. Mon frère atterri devant moi l'air plus en colère que jamais. Mince je l'avais oublié... Ça sent le roussi pour moi...

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Pour une paire d'aile
FantasyUne elfe avide de pouvoir. Une princesse incomprise. Une amitié aurait pu naître mais une force démoniaque peut tout faire basculer.... Lutter ne sert à rien sauf repousser l'ultimatum... On dit souvent qu'il n'y a qu'un pas entre la vie et la mort...