Chapitre 5

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PDV Rose:

-Mon dieu que s'est t'il passer ? Hurle la reine en regardant Anthémis blessée et  inconsciente et Capucine à moitié consciente.

-"Ils" l'ont attaquer, réponds mon frère.

-Oh non... Anthurium peux tu ramener Capucine chez elle ?  Senecio et Salvia, emmenez Anthémis à l'infirmerie et restez avec elle. Les autres, à part Rose vous pouvez disposez.

Senecio et Salvia partirent en direction de l'infirmerie tandis que les autres repartirent chez eux, épuisés.

-Que c'est t'il passer, Rose ? Me dit Violette la voix tremblante.

-On aller rentrer quand on a entendu un message d'alerte provenant du groupe 3. On y est aller et Capucine "les" a vu. Nous avons atterri dans le dôme qu'avait créer notre frère et Marguerite. Capucine s'est chargé de renforcer le dôme et de même pour Salvia et Naïade. Ce qui explique la semi-inconscience de Capucine. Elle a du utiliser beaucoup de magie alors qu'elle est encore jeune.

Violette hoche la tête.

-Je me suis donc occuper d'Anthemis. Son frère n'a rien vu, il étais dans une sorte de transe. Elle, elle avait une plaie longue de dix centimètres et profondes de trois. J'ai tenté de la refermer avec ma magie mais celle-ci contenait énormément de magie noir. Donc je n'ai pas pu refermer la plaie. Au vu de la blessure et de la magie qu'elle contenait, j'en viens donc à penser que "lui" ou un de ses serviteurs l'ont attaqué. Et c'est ma théorie se comfirme elle va soit mourir, soit basculer de l'autre côté, continuais je.

-Combien de temps mettra t'elle à se transformer si elle survit, demande ma sœur les larmes aux yeux.

-Cela dépend. Si elle fait accélérer le processus, elle lui reste deux semaines. Si elle se bat, huit mois maximum,dis je.

-Et il n'y a pas de remède connu ?

-Hélas non. Le seul "remède connu" est que la personne atteinte se suicide avant que son démon prenne possession de son âme.

Elle hoche la tête. Des larmes coulent le longs de ses yeux. Je crois que c'est la première fois que je la vois pleurer. Mais faut dire que c'est la première fois que la situation est si désespérée.

Je m'approche d'elle et la prends dans mes bras. Je comprends sa souffrance. Il s'est passé la même chose avec mes parents biologiques. Je les ai vu se suicider devant mes yeux d'enfants traumatisé. Je me rappelle encore de mon père qui se vidait de son sang et de ma mère qui avait les yeux grands ouverts. Et puis moi qui les secouaient dans l'espoir qu'ils se réveillent. Et enfin mon frère jumeau s'est mis à pleurer dans son lit et je ne savais plus quoi faire. Alors j'ai rempli un sac de provisions, embrassé mes parents et pris mon frère par la main. Ensemble nous avons déambulé dans la forêt des semaines durant lesquelles nous tentions de trouver un abri. Et puis un jour, nous sommes tombé sur un garde de la citadelle en pleine ronde. Je l'ai regardé avec mes yeux d'enfants de quatre ans et je lui ai demandé si il connaissait un endroit pour dormir. Il nous a emmené au porte de la ville et nous a fait rencontrer Violette, qui au fil du temps est devenue notre sœur adoptive et la mère que nous avons perdu...

-Si je m'étais pas disputer avec elle, elle serait pas partie. Ses salauds ne l'auraient pas retrouvé et ils ne l'auraient pas contaminer. Dis Violette la voix blanche en me sortant de mes pensées.

- Cela ne sert à rien de penser ainsi. Ce qui est fait est fait. Anthémis devait être contaminé, c'est le destin...

Elle s'assoit par terre et je fais de même. Elle pleure silencieusement. Pour lui montrer mon soutien, je pose délicatement ma tête sur ses jambes comme elle me laissait faire quand j'avais gros sur le cœur. Nous restons longtemps ainsi. Mes larmes se frayent un passage et rejoignent celle de ma sœur. Celle-ci formèrent alors une légère flaque sur le sol carrelé. Nos souffles saquadés se calmèrent petit à petit. C'est dingue de voir qu'entre le bonheur et la malheur, il n'y a qu'un pas. Je continue de penser, toujours sur les jambes de ma sœur. Et puis la fatigue me rattrape et je m'endors sur les jambes de celle que je chérie le plus au monde...

Pour une paire d'aile Où les histoires vivent. Découvrez maintenant