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-"Mais c'est qu'on est mignonne, comme humaine en plus."

-"Elle a les cheveux châtains, comme toi Teddy. Seule chose intéressante, d'ailleurs." Redit l'autre voix vers laquelle je me tournai.

Un garconnet aux cheveux violets fixait un vieil ours en peluche d'un air tendre. Il avait des cernes énormes sous les yeux.

Le garçon au chapeau me caressa la joue de l'index puis dit :

-"Alors, qu'est-ce qu'on fait ici ?"

-"Raito, elle est à moi !" Cria Ayato à son intention.

-"Le sens du partage, du connais?" Lui répondit le prénommé "Raito".

-"Éloigne toi, elle me doit un service !" Hurla Ayato, qui semblait hors de lui.

J'étais là, assise par terre, à regarder Raito et Ayato se bagarrer, Reiji me fixant et l'autre à fond dans sa peluche.

Reiji me demanda :

-"Alors, peux-tu nous expliquer la raison de ta présence ici ?

Tous se turent, attendant certainement ma réponse.

-"En fait, mes parents ont passé un accord avec Monsieur Sakamaki pour m'héberger... Il se pourrait que je me sois trompée d'adresse, je ne pense pas qu'il soit ici. "

Même si c'est ici, je veux pas rester avec eux. Ils sont flippants.

-"Tu es bien à la résidence Sakamaki, par contre je n'ai pas eu vent de cette histoire." Dit Reiji en mettant la main au menton. "Raito ?"

Ce dernier haussa les épaules, signe qu'il n'était pas au courant de quoi que ce soit sur ma venue.

Ils m'auraient renvoyés, ç'aurait été le plus beau cadeau de ma vie. Mais ils ne l'ont -fort malheureusement- pas fait.

-"Donc." Reprit Reiji."Tu es censée vivre ici ?

-Oui.

-C'est vraiment très bizarre que je n'ai pas été informé."

Il se tut un instant, puis reprit :

- "Ayato, tu m'expliques?

-Comment tu veux que j'en sache quelque chose, elle n'en a pas parlé tout à l'heure.

-Je n'en ai pas vraiment eu l'occasion, en même temps." fis-je pour moi-même.

-"Normal, puisque tu étais trop occupée à faire de mon cerveau un milkshake.

Je fronçai les sourcils, gênée mais agacée.

Ça c'est si on suppose que tu eb aw un, de cerveau.

-"Ton nom ?" Demanda Reiji.

-"Asano Yuki.

-Bien. Suis-moi. Et, prenez ses bagages." Fit-il en partant.

Je me retournai, croyant qu'il parlant à Raito et les autres mais un vieil homme apparut, apparemment un majordome, prit ma valise et disparut dans l'ombre avant que je ne fasse quoi que ce soit.

Décidément. Et dire que je vais devoir rester parmi cette bande de fous.

Pauvre de moi.

Reiji m'emmena dans une sorte de grand salon. Ayato nous avait suivi. Je m'assis sur le canapé avec Reiji dans un fauteuil en face de moi et Ayato dans un autre.

Reiji commença :

-"Donc, tes parents t'ont-"

Il fut interrompu par un certain jeune homme au chapeau qui, par je ne sais quelle magie, s'était retrouvé assis à côté de moi.

-"Dis-moi, mignonne petite humaine, tu sais que tu sens bon ?"

Il me lécha la joue.

-"Sucrée en plus !" S'exclama-t-il.

-"Ah oui ? Je veux voir !"

Le garçon avec le nounours était lui aussi déjà en train de me lécher l'autre joue avant que je ne me rendre compte qu'il venait de nulle part.

Je rougis et émis un "Ksiksiksiksi !" (comme à mon habitude) en agitant frénétiquement mes mains devant moi pour les repousser, ce qui fit rire Raito, mais apparement pas Ayato.

-"Comment osez vous la toucher alors que je vous ai bien dit que c'était ma propriété ?" Cria-t-il en se levant.

Pardon ?!

-"Le partage, frérot." Répondit Raito, avec son constant air amusé.

Les deux commencèrent alors à se disputer. Ils criaient, tapaient du pied. Ils étaient sur le point d'en venir aux mains quand ils furent interrompus par une autre voix.

-"Vous faites du bruit."

Diabolik Lovers : AddictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant