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-"Que ce soit la dernière fois que ce genre d'incident arrive."

Reiji m'avait "convoquée", certainement à cause de mon escapade en dehors de la classe.

Je m'étais réveillé dans ma chambre, encore en uniforme. Je n'ai pas tout compris mais je suppose qu'un des Sakamaki m'avait ramenée.

Nous étions dans la salle d'étude, et il ne m'avait pas l'air très content.

-"Hm." Aquiescai-je.

De nouveau dans ma chambre, je posai mon derrière sur mon lit.

Je commence à avoir faim...

-"Dis-moi, cocotte, pourquoi tu pleurais, tout à l'heure ?

-Kya !" criai-je. "Tu m'as fait peur !"

Il rit.

-"Donc, il t'est arrivé quoi ?

-Tu m'espionnais ou...?

-C'est moi qui t'ai ramené, je t'ai trouvée évanouie dans un couloir."

C'est gentil de sa part, ça.

Je m'imaginais un idylle entre lui et moi quand il se rapprocha un peu trop.

-"Je pense qu'il t'en reste assez pour ma récompense, non ?

-Non... "dis-je d'une petite voix.

Note à moi même : Raito est tout, sauf gentil.

-"Sois un peu plus généreuse, je n'y peux rien si ton sang est délicieux..."

Je serrai les dents, m'attendant à sa morsure. Ça arriva, mais elle me sembla moins longue que dans mes souvenirs.

-"Je n'en ai pris qu'un peu, je ne voudrais pas que tu t'évanouisses encore..." sourit il, le visage un peu trop proche du mien à mon goût.

Ses joues étaient légèrement rosées et son sourire était un peu moins moqueur que la dernière fois.

Ok, ça devient bizarre.

Il s'approcha doucement de moi puis me força à m'allonger.

Aiïe, il va se passer un truc -18 !!!

-"Maintenant dors." chuchota-t-il en éteignant la lumière avant de refermer la porte derrière lui.

...

...

... Il vient de se passer quoi, là ?

Je fermai les yeux puis m'endormis rapidement.

********
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"Vas-y, bois."

J'avalai goulûment le breuvage que m'avait apporté Reiji.

-"Ça va te faire du bien."

Il s'assit sur l'accoudoir du siège derrière lui de manière à me faire face, puis me prit la main et se mit à triturer mes doigts.

Il était de plus en plus gentil avec moi, et j'aimais ce comportement.

J'ai eu raison de lui faire confiance dès le début, quand je vois son comportement actuel.

-"Reiji...

Il releva la tête.

-"...Merci, merci pour tout."

Il sourit, et le rouge lui monta aux joues. Un rouge qui s'estompa juste au moment où je commençai à me tenir la gorge en toussant. Je voyais trouble et le monde me semblait violacé.

Son sourire s'élargissait au fur et à mesure que je sombrais. Il prit une allure effrayemment démesurée, puis Reiji finit :

-"La confiance est un bien précieux, ne l'accorde pas à tout le monde."

Diabolik Lovers : AddictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant