Un rêve impossible ~|Olivier GIROUD|~

chapitre 7

J'entre dans son bureau accompagner de mon frère et mon petit ami, je stresse beaucoup, j'ai tellement envie de jouer à nouveau, vivre de mon sport, vivre la vie que je souhaite, être heureuse . Nous nous asseyons, j'ai la même boule au ventre que le jour où l'on ma annoncer le début du cauchemar .

Chirurgien : Bonjour, alors Marine, j'ai beaucoup étudier votre cas, si j'ai bien compris vous voulez rejouez au football professionnel mais votre dos vous en empêche.  J'ai une bonne nouvelle pour vous, une opération de 5 heures est faisable mais vous aurez besoin de 6 mois à 2 ans de rééducation,

Moi: aucun problème, si je peux jouer à nouveau je suis prête à tout faire. 

Chirurgien: Bien, alors vous savez les risques d'une opération comme celle ci, mais pas d'inquiétude, ce n'est pas la première fois que je fais ça. 

Il continu de m'expliquer comment tout va se passer, ce qu'il va faire et la rééducation à suivre . Je suis décidée je veux rejouer, j'ai tellement souffert et je souffre toujours mais pire que je vois Oli ou Gogo s'entraîner et jouer .

Chirurgien : bon pour un rendez-vous j'ai une place qui c'est libérer pour dans 2 jours soit 24 octobre à 9h30 . C'est rapide mais plus vite c'est fais mieux c'est non ?
Vous devrez être ajein à partir de 23h la veille . C'est bon pour vous ?

Moi: c'est parfait ! Au revoir et merci

Je repars un sourire encrer sur mon visage, je suis tellement heureuse. 
Je craque, je pleure de joie dans les bras d'Oli . Nous repartons en direction de l'hôtel récupérer nos affaires et la voiture pour rentrer au château. 

Le trajet se fait dans le silence le plus total, ce qui commence à devenir gênant

Moi: Pourquoi personne ne parle ?

Oli: ...

Hugo:...

Moi : vous avez quoi ? Je viens d'apprendre que je vais pouvoir rejouer mais vous vous tirer la tronche . Gogo... dis moi...

Hugo: je suis content que tu puisse rejouer

Moi: mais?

Oli: mais on a peur de te perdre ... Tu ne te rend pas compte que si l'opération échoue moi je met la femme de ma vie et Tu va sa soeur.

Moi: mais il ne va rien m'arriver. 

Quelques minutes passe en silence puis je crois que je les ais apaiser ou il font des efforts mais une discution lambda s'installe.

Nous arrivons au beau château à 18h45 pile pour le repas, je suis sûre Oli à planifier notre arriver .

Je monte dans ma chambre et appelle rapidement mes parents.

Convertation téléphonique

Moi: coucou.  Vous allez bien ?

Parents : très bien et toi ?

Leur visage montre une fatigue immense et leur sourire sonne tellement faux. Je déteste les voirs ainsi, je ne suis même pas avec eux ...

Moi: oui. Je reviens du médecin, enfin plutôt d'un chirurgien.  Dans 2 jours je vais me faire opérer.  Je peux rejouer !

Parents : mais c'est génial ! Ton frère pourra te remettre à niveau .

Moi: oui . Enfin j'espère ne pas avoir trop perdue .
Et rien de neuf à la maison ? Il fais toujours beau a Nice ?

Parents : on espère aussi .
Non rien de neuf, il fais chaud, personne dans les rues, tout va très bien .

Moi: je dois aller manger . Vous me manquer tout les deux, bisous à tout le monde

Fin de la convertation téléphonique

Je descend dans le salon où tous les joueurs se trouve ainsi que Didier, je leur raconte mon rendez vous, tout le monde me félicite et à hâte de jouer avec moi, après un petit moment tout le monde se dirige vers la salle à manger, je retiens mon frère, nous devons avoir une conversation au sujet des parents

Moi: Hugo... On dois parler des parents ... Je les ai eu à l'instant sur Skype, leur visage est fatigué et ils sont malheureux

Hugo: oui je sais ... ça me tue de ne rien pouvoir faire... Et dire que noël on le passera que tout les deux et pas avec eux .

Moi: je ne veux pas qu'ils souffrent...

Hugo: moi non plus..  mais c'est la vie ... bientôt ce sera notre tour... On commence à ce faire vieux

Moi : TU commence à te faire vieux ! Je n'ai que 26 ans je te rappelle !  Je n'ai pas passer le cap des 30 ans

Hugo:  merci de me rappeler que je suis un fossile ça fais toujours plaisir

Nous rigolons,  c'est ces moments que j'apprécie beaucoup, mon frère est tout ce qu'il me reste quand les parents partirons