poésie maladroite de 2:17am

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des astres (ils n'étaient pas alignés)

c'est quand j'entends à la radio une chanson qui parle certainement de toi, même si je suis la seule qui le sait, 

c'est quand je me rappelle soudainement de ta couleur préférée, celle que tu portais un peu trop souvent,

c'est quand je suis submergée par l'odeur des fleurs que j'aurais pu t'offrir juste comme ça, 

que je me dis que j'aurais pu t'aimer,

bien mieux.

et que peut-être même que toi,

t'aurais pu me permettre de te regarder de tout mon ciel,

de mon regard rempli d'étoiles qui t'appartiennent,

de mon système solaire qui tourne autour de toi,

des planètes inhabitées qui te comptent comme seul résident.

dommage que je l'aie fait en secret.


 c'est aussi quand je me surprend à regarder le soleil exploser dans le vide obscur quand il se couche, toujours bien avant moi,

que je pense à toutes les maps qu'on aura jamais annotées,

aux bouts de chemins qui resteront des lignes pointillées,

au trajet qui n'aura jamais vraiment existé. 


oui, je pense que la beauté est surfaite,

mais quand même, je pense que nous deux, 

ça aurait pu être beau.

épavesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant