chapitre 2

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                             - Allez viens chéri on y va
Allez viens chéri on y va dis je dans ma tête avec une pointe d'agacement. Si seulement il savait ce que je pensais de lui. Mais je suis obligé de jouer le jeu car sans ça , il n'y a point de revenus.      
                            - C'est d'accord chéri, je me prépare et ja'rrive, lui dis je en l'embrassant sur la joue. Il me tardait de rentrer en cité me retrouver et essayer d'oublier tout ce qui venait de se passer.   Vous savez pour vivre une vie comme ça , il faut pouvoir exercer une certaine violence sur soi même afin de pouvoir supporter et ne pas craquer. Du coup , je buvais beaucoup d'alcool , du whisky, de la vodka ,  du vin , tout ce qui était assez fort pour me faire oublier ne serait ce que un peu tout ce qui se passait dans ma vie.
  Je sais c'est assez regrettable de mener une vie comme la mienne surtout pour une jeune fille de vingt ans. Mais quand une mère et des soeurs qui n'avaient malheureusement pas pu réussir dans la vie comptait sur cette même et seule jeune fille , cela s'expliquait et se comprenait. Tout aurait été tellement plus simple si mes parents avaient eu les moyens et n'avaient pas à souffrir et a se sacrifier autant pour nous. Pendant que cette voiture roulait direction le campus, j'étais encore perdue dans mes pensées, dans mes réflexions. J'observais par la vitre, les passants. Les hommes , les femmes , les enfants , les vieillards. J'observais principalement les enfants qui vendaient des articles sur les routes pour pouvoir s'offrir quelque chose à manger. Ces enfants n'avaient pas être là, sur les routes mais plutôt a l'école dans des salles de classe. La vie était vraiment bien trop injuste. Cette image me fendait a chaque fois le coeur. Voir des enfants obligé de travailler autant pour pouvoir se nourrir et nourrir leur famille. Je prit un article avec l'un d'entre eux. Une petite voiture que j'allais offrir a mon petit neveux. Je sais vous devez vous dire que la situation familiale devait être assez difficile comme ça et que  y'en a qui trouvait quand même le moyen de procréer (rire). Mais bon que voulez vous nous sommes en Afrique !
       - Chéri nous sommes arrivés, me dit le vieillard. Même s'il n'a que trente cinq ans je le nomme comme ça car a mes yeux s'en est un.

        - Merci beaucoup chéri de m'avoir accompagné.

        - Voici ton argent pour la semaine. Si tu as un problème ou besoin de plus d'argent pour tes dépenses tu me le fait signalé. D'accord ?
  
        - C'est d'accord chéri tu es tellement gentil je t'adore.  Je mz tend vers lui et l'embrasse brièvement. Je te ferai signe s'il y'a un problème. Allez au-revoir chéri.
   
        - D'accord je te téléphone quand je rentre.
 
Je  prit mon enveloppe sur moi et rentra en chambre. J'avais hâte d'y être. J'avais besoin d'un bain du corps et de la bouche. J'avais besoin de me débarrasser de toutes ces impuretés, ces saletés accumulées toute la journée. Je crois que c'était plus psychologique que physique. C'était mon rituel après chaque rencontre avec mes partenaires. Que soit juste pour aller au resto ou bien même passer la nuit avec eux, je prenais un bain juste après. J'avais besoin de ça pour me sentir propre et a l'aise avec moi même. Et cela suivie d'un bon et grand verre de vin avant de finalement aller me coucher ou vaquer a mes diverses activités du jour.
     

DÉSABUSÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant