Extrait totalement irréel ! Aucun rapport avec ma vraie vie !

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Surtout, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

Les pleurs qui me strient le visage cessent enfin.

Il semble évident que ma crise s'arrête ici, seulement je sais que la mort d'un proche laissent des blessures indélébiles.

A présent, je comprend ce que veux dire "pleurer toutes les larmes de son corps".

Comme celles-ci ne coulent plus, je me met à hurler pour continuer à expulser toute la violente douleur que j'ai au fond de mon cœur.

Je crie. Je crie tellement fort que rien ne semble pouvoir m'arrêter.

"Thomas !!"

Ton prénom résonne dans ma tête.

Dans le local où on venait si souvent se réfugier, seule, au centre de la piste, je ressens ton absence plus que jamais.

Je revit, un à un, les moments passés ensemble et la tristesse augmente en même tant que mes cris.

Puis, inexplicablement, je m'arrête de hurler, cédant la place à des pleurs que personne n'aurait pu arrêter... sauf toi.

-Tu n'avait pas le droit, sanglot-je dans un souffle, Tu n'avait pas le droit de me laissé.

Moi, je t'aimais. Tout le monde ici t'aimaient. La terre entière t'aimais !!

Pourquoi m'as tu gardé en vie ?! Toutes les nuits je revois ton sourire assuré accompagné des mots :

"T'inquiète, ça va le faire ! J'ai confiance !"

Je ne t'ai pas arrêté, pensant que ta volonté et ton assurance t'empêcherait de tomber.

Alors tu est monté au 3° étage, sous les acclamations de ceux qui t'avait poussé à faire cette folie.

Arrivé à la fenêtre, tu a enjambé le parapet et tu t'ai mis dos à nous en criant :

"Prêts pour voir le premier quintuple salto arrière de toute l'histoire de ce lycée !!?!!"

En choeur, ils t'ont tous répondu un grand "oui" pendant que moi j'appréhendait ton arrivée au sol imminente.

Et tu as sauté.

Mais, avec le temps, j'avais appris comment chaque partie de ton corp réagissaient à chaque émotions.

Ton dos tendu, tes genoux trop près du torse par rapport à d'habitude et ta surotation évidente, tout montraient que tu allait raté ton saut.

Alors j'ai foncé le plus vite possible, espérant pouvoir te rattraper avant le contact, quitte à y laissé ma propre vie.

Trop de monde comptaient sur toi pour te laissé partir.

Mais tu semblait pensé le contraire où que nos vie avaient une valeur égale, alors comme tu avait compris que l'un de nous deux devait mourir, tu as préféré me repoussé pour que je vive.

Cela aura été la dernière et la pire décision de ta vie.

Puis le bruit du choc résonna au fond de mon crâne comme un coup de feu lointain.

En réalisant que tu agonisait, je me suis précipitée vers toi, en espérant que, dans le "public", quelqu'un aurait eu la présence d'esprit d'appeler les secours.

Je me suis agenouillée à tes côtés en te priant d'ouvrir les yeux.

Ma main, qui s'était posée sur ton torse, tremblait.

Seuls mes sanglots et les battements ralentis de ton cœur troublaient le silence de mort qui s'était installé autour de nous.

Puis ton pouls s'est accéléré et ta main à serré la mienne.

La joie m'a alors submergé, en croyant que tu irais bien et que rien ne serais grave.

Puis, une larme a coulé sur ta joue, suivie des miennes.

Et tu m'as dit :

"Je veux te voir encore longtemps, depuis l'enfer, et eux aussi ... Il fallait que tu vive."

J'avais tout de suite compris de qui tu parlais en disant "eux" et je t'ai fait toute sorte de promesses pour que tu reste en vie.

Puis tu a caressé ma joue et j'ai serré ta main comme ce geste pouvait t'empêcher de partir.

Il aura été vain puisque tu t'ai envolé parmi les étoiles quelques minutes après avoir déposé sur mes lèvres un baiser monstrueusement tendre.

Extrait sans début ni finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant