Réel

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Je n'ai pas su voir. J'était involontairement aveugle. J'aurais du savoir que la souffrance te martirisait, te mitraillait, que, derrière ton masque en manque d'innocence, tu te dissimulait !

Toi, ma confidente et une des deux meilleures amies que j'avais, même si je savais que c'était loin d'être réciproque, j'y croyais !

Je pensais que, sincère comme tu es, jamais tu ne mentirais, je pensais que si tu avais mal, tu me le dirais, que tu m'appellerais si tu prévoyait de te TUER !

Pas dans la même classe, je me retrouve seule avec mon envie de chialer. Tu viens d'ajouter sur mes épaules le poids de ma culpabilité, de mon infirmité,
MAINTENANT ON EST DEUX À VOULOIR SE SUICIDER !

J'ai tellement mal, je me sens tellement conne !

Mais je dois pas me plaindre, toi, t'as endurer tout ça sans geindre ! Tes plus forte que moi, c'est plus que clair. Au moins, toi, la nuit tu libère tes pleurs !

Tu continues d'avancer, au risque de retomber, mais tu préfères penser que tu seras bientôt arrivée !

Je suis toujours aussi mal, même si écrire défoule, à force de me retenir, de mes yeux, y a plus rien qui coule ! J'ai besoin de sentir la souffrance glisser sur mes joues, un câlin ou n'importe quel contact humain, MAIS RIEN NE SORS DE MES PUTAINS DE MAINS !

J'ai le coeur en guerre contre la vie et la mort, quoi que je fasse, que je reste ou que je parte, J'AI TORD !!!

J'aurai aimé que tu lise ça pour au moins en parler, grâce à toi et Albane, j'espérais pouvoir me libérer !

Mais t'as plus mal que moi, je me sens tellement méprisable, si égoïste de penser qu'à moi !

PUTAINS ! Faut que je sorte de ma petite vie confortable, sans vague, JE SUIS QU'UNE PETITE CONNE SANS HISTOIRES !!!

Je m'engueule moi-même, et merde, je suis au plus bas...

Cette fois, si j'y met pas du miens, TOUT LE MONDE TOMBERA !

C'est de ma faute, tout ça, si je t'avais protéger comme il se doit, t'aurais peut-être pas aussi mal que moi !

Toutes les tactiques pour m'éloigner de toi, et ainsi que je choc soit moins rude, tout leurs râles et ambitions morbides, toutes leurs manières de nous faire tomber, quand on étaient petites,

TOUT ÇA PARCE QU'ILS SAVENT TOUS QUE, SI TU MEURS, MOI JE ME SUICIDE  !!!

Extrait sans début ni finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant