Chapitre 7 ✨ Città del...

985 105 349
                                    

N'hésitez pas commenter durant votre lecture, j'aimerais connaître vos réactions :)

*

Présentation vidéo de Sinner (fait à l'arrache, pardon ! J'ai eu des soucis avec Sony Vegas pro...)

"Comment peut-on percevoir sans concevoir ?" Emmanuel Kant

Je ne le quittais plus du regard, m'attendant déjà à ce qu'il me demande la pire des choses. Son sourire carnassier ne me trompait pas. Pourtant, je devais l'entendre et voir ce qu'il avait me proposer, ça ne me coûterait rien... Seulement, mon éventuelle réponse aurait des conséquences.

— Quelles sont tes conditions ?

— Que tu me suives jusqu'en Enfer, mon royaume.

J'arquai un sourcil pour dire « Oh, rien que ça ? ». Aucun sourire ironique ne vint étirer mes lèvres tant ça partait en cacahuètes, à mon goût. Je glissai ma main sur la sienne qui resserrait mon cou.

— Tu peux répéter ça, s'il te plaît ? Je crois que j'ai du miel dans les oreilles.

L'être surnaturel m'observait avec une insistance gênante. Un faible sourire en coin étirait ses lèvres.

— Tu me suis ou Isla perd la vie.

Mon souffle se bloqua le temps de quelques secondes et je me remis à respirer correctement. Je me retournai pour regarder ma sœur, qui elle semblait perdue et s'était rendue à l'évidence avant moi : il ne me laissait pas de choix. Je ne pouvais pas échanger la vie de ma sœur contre ma liberté, ce serait de l'égoïsme pur, je me sentirais monstrueuse.

— Et tu la tuerais, Nova.

Mon sang se glaça. Je me pétrifiais. Deux secondes s'écoulèrent dans le silence. Ma sœur était bouche bée, ses yeux pleins d'angoisse, de craintes, de peur et son visage palissait. Ce n'était pas comme si j'avais le choix !

— Très bien, greshnik !

Je resserrais mes poings et fermai les yeux, essayant de contrôler la colère qui m'animait. C'était si difficile. Je n'avais jamais ressenti autant de colère envers une personne, correction : il était le premier à me nourrir de haine depuis le début de mon existence. Si seulement je pouvais me transformer en Vincent Cassel et lui dégommer la tronche à coups d'extincteur... Jusqu'à ce qu'il ne reste plus que de la bouille de sa cervelle et de ses globes oculaires.

— Vous pouvez commencer à faire vos valises, lança-t-il en faisant quelques pas dans le sous-sol.

— Laisse-nous deux semaines.

Je me relevai lentement et lui fis face, je m'en approchai avec cet air confiant, en réalité si faux. Même si ma tête ne lui arrivait qu'au milieu de l'épaule, que son regard si dépourvu d'émotions me terrifiait et qu'il pouvait me réduire en cendres en un claquement de doigts, je refusais de me dégonfler. Sinner baissa le nez pour plonger son regard dans le mien. Il était si près que je me sentais mal à l'aise, je pouvais sentir son souffle chaud sur moi tout comme ses vêtements glisser contre la peau nue de mes bras puis ses mains effleurer les miennes. Il avait tout d'un psychopathe.

— En quel honneur ?

— On a besoin de se préparer psychologiquement à tes futurs plans déjantés. Et puis tu me rappelles vaguement Ted Bundy et toute jeune femme bien avisée saurait qu'elle doit prendre ses distances et évaluer les futurs dégâts. Tu ne crois pas ?

Sinners play SaintsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant