Fake love.

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Cet amour hypocrite, que vous criez sur tous les toits, gardez-le pour vous, je vous en supplie.

Ne me dites pas, je t'aime, si vous êtes incapable de mettre votre confort de côté pour moi.

Ne me dites pas, je t'aime, si vous me jetez lâchement dans l'œil du cyclone, juste pour ne pas fournir d'efforts. Vous me jetez dans cette rivière, claire pour n'import qui, sauf moi.

Et alors elle me noie, me susurre des mots doux à l'oreille le jour, mais parle de moi de bien des manière la nuit.

Ne me criez pas l'amour, si après vous m'abandonnez, dans cet endroit où je dois me procurer le confort et le cocon chaud, la tasse de thé jusqu'à l'oreiller.

Ne prétendez pas l'amour, lorsque après vous prenez un malin plaisir à énumérer à quel point je suis folle, à quel point ma langue est pendue, et à quel point j'aime acclamer la vérité parce que le mensonge m'a, par bien des manières, étouffé.

Ne fuyez pas la vérité lorsque je l'annonce, ne paraissez ni choqués, ni surpris, c'est la réalité et vous ne le savez que très bien. Ne faites pas comme si je vous blessais, j'énonce juste les faits, je ne vous hais pas pour autant, ne m'obligez pas à devenir misanthrope.

Vous savez ce que vous faites, à quel point cela peut être destructeur, ne jouez pas la comédie, ne tournez pas de scène, ne me faites pas encore une fois du mal. Pourtant, j'ai cette certitude qu'un jour, j'entendrai le "coupez !" et que ça me déchirerait.

Toi, oui, toi, je te parle. Ne m'adresse plus la parole, le son de ta voix me parait soudain un écho lointain. Toi, ne me dis pas que je te manque, ne mens pas, car après, tu parleras de moi comme si j'étais la princesse lea, capricieuse et gâtée, pourtant, des cœurs brisés, des larmes qui n'ont que trop bien coulées ont peuplé mes nuits. Ne prétends pas que la vie est trop dure, elle l'est, sans aucune pitié, pour tous. Ne m'envie pas pour avoir souri, je ne le fais que très rarement. Lorsque l'enfer devient une vague qui t'engouffre et déferle en toi, tu ne m'aiderais pas à survivre, car lorsque la vie te sourit, ce n'est pas moi que tu vois en premier.

Arrêtez, vous n'arrêtez pas de me briser, de me démolir à coups de marteau, pièce par pièce, je vais finir par être poussière.

Ayez pitié, mon Coeur a beau paraître solide, un coup de vent le ferait s'effondrer.

Partout, des millions de yeux.

Ils vous scrutent.

Partout, des millions de voix, de murmures.

Ils vous jugent.

Partout, des millions de cœurs.

Ils se brisent.

N'attendez pas la pollution, ne faites pas de statistiques. Le taux de suicides augmente, on se demande bien pourquoi.

Ne dites pas que l'humanité se fane pour des raisons de santé.

On est tous devenus des cannibales, peut-être ne mangeons-nous pas nos semblables, mais nous prenons un malin plaisir à les torturer, à les faire pleurer, et à les briser.

Bien avant la fin des temps, nous finirons tous pas mourir, de chagrin. Et de cœurs brisés.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 28, 2018 ⏰

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