Ivar the boneless

Chapitre 13

PDV ARIA

Je me dirige vers ma tente et quand j'y entre, je découvre que mon frère est assis sur ce qui me sert de lit. Il lève la tête vers moi et je remarque qu'il a les larmes aux yeux. Je fais mine que j'en ai rien a faire pour lui montrer qu'il m'a blessée, mais j'ai dû mal à faire semblant.

Moi= Qu'est-ce que tu fais là ?

Eskil= Ecoute Aria, désolé de ne pas t'avoir cru. Je n'aurai pas dû te parler aussi mal et de remettre en question ta parole alors que tu es ma sœur.

Je ne répond rien et prend un air indifférent. Malgré ce qu'il vient de me dire, je suis toujours en colère contre lui.

Moi= Je t'avais prévenu. Je t'avais dis que, même si tu t'en rendais compte, ce serait trop tard.

Eskil= Aria, comprends moi ! J'aime cette femme. Alors me dire qu'en fait elle continue de faire sa putain, c'est dur à croire. Met-toi à ma place deux secondes.

Moi= Je comprend, Eskil. Mais moi je suis ta sœur. Tu aurais dû au moins me dire "je vais réfléchir à ce que tu m'as dis et on en reparlera", au lieu de me crier dessus ! Tu devais me croire ! Je ne vois pas pourquoi je t'aurais menti. Laisse moi du temps avant de te pardonner parce que ce que tu me demandes de faire maintenant, je trouve que c'est impossible. 

Il sèche ses larmes et me prend dans ses bras. Je ne répond pas à son câlin, même si intérieurement, j'en ai vraiment envie. Il me chuchote qu'il m'aime de tout son cœur et qu'il me laissera le temps qu'il faut pour que je le pardonne. Il me lance un dernier sourire et sort. Je ferme les yeux deux secondes avant de m'écrouler sur mon "lit". J'entend le bruit de l'épais tissu de la tente, signe que quelqu'un entre. Je m'apprête à engueuler cette personne pour lui dire de partir mais quand je me rends compte que c'est Ivar. Je me redresse et le regarde ramper vers moi. Il prend de l'élan pour monter sur mon lit. Il y parvient grâce à ses bras musclés. Je m'assoie en tailleur et le regarde avec des yeux amoureux.

Ivar= Pourquoi me regardes-tu comme ça ?

Moi= J'en ai envie, dis-je en haussant les épaules.

Il lève un sourcil, étonné.

Ivar= Vous êtes quand même étrange, vous les femmes.

Moi= Comment ça on est étrange ?

Ivar= Tu as très bien entendu, princesse.

Moi= On est pas bizarre ! Et je ne suis pas une princesse.

Ivar= Oh que si vous l'êtes. Et si tu es MA princesse, dit-il en insistant sur la "ma".

Moi= En plus de ça, le grand Ivar est possessif !?

Ivar= Peut-être bien. Mais seulement avec toi.

On se sourie mutuellement. On s'entend bien quand même. C'est toujours mieux que les amoureux qui passent leur temps à se faire des bisous et des câlin. Nous c'est un mélange de chamailleries et de bisous-câlin. C'est parfait quoi.

*Ellipse d'une semaine*

Nous sommes actuellement dans l'espèce de château fort du Roi Ecbert. Ce dernier vient de mourir. D'ailleurs, ça ne s'est pas passé comme on l'avait prévu. Quand on a voulu attaquer, il n'y avait personne sauf le Roi et un homme d'Eglise. Ecbert a passé un marché avec les enfants de Ragnar qui disait qu'il pouvait mourir de la façon qu'il voulait et en échange il nous donnait des terres. Les fils de Ragnar on accepté - sauf Ivar, bien sûr - et ça s'est fait. La femme de Floki est également morte, tuée par une jeune fille qu'elle avait recueillit en Espagne. Floki est très triste voir même, inconsolable. Il avait aussi perdu sa fille, il y a quelques années.

Nous sommes actuellement en train de fêter notre victoire en mangeant et buvant. Les Ragnarssons sont sur une espèce d'estrade et annonce ce qu'ils veulent faire après ça. Bjorn va voyager en compagnie de Hafdan, le frère de Harald. Ce dernier va repartir chez lui - à mon avis il va tenter de conquérir Kattegat - pour, je cite, "retrouver sa population et ses responsabilités". Ivar est en train de s'engueuler avec Sigurd car ils ne sont encore une fois pas d'accord sur qui va reprendre l'armée etc... Ils sont un peu chiants quand même. Ivar veut continuer de piller et tuer les anglais et Sigurd n'est pas de son point de vue.

Sigurd= Je ne veux pas te suivre, Ivar. Tu es fou. Tu as la mentalité d'un enfant !

Ivar= Et toi, tout ce que tu fais c'est jouer de la musique, Sigurd.

Sigurd= Je suis un enfants de Ragnar, comme toi.

Ivar= Je n'en suis pas si sûr. Si mes souvenirs sont bon, Ragnar ne jouait pas de Oud et il ne montrait pas son cul aux autres hommes.

Sigurd= Tu me fais rire. Tu es encore un enfant qui va courir dans les jupons de sa mère.

Ivar= FERME-LA !

Bjorn= Ca suffit.

Ivar= Toi, ferme-là, tu n'as rien à faire dans cette histoire.

Sigurd= En même temps la seule personne qui peut le supporter est notre mère. A mon avis, Aria reste avec toi juste parce qu'elle a peur que tu ne la tue quand tu sauras qu'elle n'en a rien à faire de toi.

Je sens qu'Ivar va le croire et va me poser plein de question. Sigurd a intérêt de fermer sa gueule et d'arrêter de dire des conneries parce que je jure qu'il va passer un sale quart d'heure.

Ubbe= Ne l'écoute pas, Ivar.

Sigurd= Pourquoi ça ? Tu as peur qu'il ne me croit ? Il faut accepter la vérité. Personne ne t'aime Ivar. Tu n'es rien et tu ne sers à rien.

Je commence à bouillir mais je me calme immédiatement quand je vois un hache arriver dans la poitrine de Sigurd. C'est évidemment Ivar qui l'a lancée. Je met ma main sur ma bouche, choquée de ce qu'il vient de faire.

Je me lève et cours vers Sigurd qui s'est dirigé vers Ivar avec la hache, qui était dans sa poitrine, à la main. Il s'écroule par terre. Ivar le regarde lui aussi choqué. Je me met à côté de Sigurd et le secoue dans tous les sens pour savoir si il est réellement mort. Malheureusement, il l'est. Je sens des larmes couler sur mes joues et Hvitserk et Ubbe m'éloigne du corps de leur frère pour que je me calme un peu. Je lance un regard noir à Ivar qui a l'air aussi énervé que moi. Pourtant il n'a aucune raison ! C'est lui qui a tué son frère et c'est lui qui est énervé ? Non mais je rêve.

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Yo !

Vous allez bien ? Moi je suis malade donc pas top.

J'espère que ce chapitre vous a plu !

Je vous fais des gros bisous d'amour <3

-UneAncienneBlonde