Chapitre 4: La Première Fois (Partie 1)

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Ils venaient de faire l'amour. Laura-Éloïse reprenait son souffle dans le lit, et celui à ses côtés semblait revenir d'un marathon.

Elle commença à se sentir coupable et ses entrailles, qui, avant de passer à l'acte débordaient d'un plaisir torride et d'une envie bestiale, se remplirent soudain de honte et de regret. Elle pensa à sa mère avec qui elle s'était disputée peu de temps auparavant, et son sentiment de honte ne dura alors plus très longtemps. Elle se tourna sur le côté pour contempler le visage de celui qui l'avait délivré de sa virginité, et s'aperçut que, finalement, elle était très bien à côté de lui. Elle posa sa tête sur son torse et sentit avec plaisir son souffle dans ses cheveux. Elle aurait voulu que ce moment dure toujours.

En se levant ce matin, jamais elle n'aurait imaginer finir la journée ici, aux côtés de quelqu'un dont elle avait oublié le nom, si elle ne l'avait jamais su.

Mon Dieu, qu'est-ce que je fais?

Oh et puis mince, elle ne pouvait pas regretter ce qu'elle venait juste de faire, il fallait bien que ça arrive un jour, toutes ses copines à la fac l'avait déjà fait. Elles lui avaient soutenu que la première fois était souvent décevante en plus de faire mal. Mais pas pour elle. Elle avait aimé ça, le contact de sa peau contre la sienne, son corps sur le sien, et son sexe chaud qui plongeait doucement entre ses cuisses pendant que ses lèvres douces étaient posés contre les siennes et qu'ils s'embrassaient, timidement au début, puis avec fougue par la suite. C'était sûrement le meilleur instant de sa vie, et elle avait tout aimer. Elle n'avait même jamais embrassé personne auparavant. Beaucoup de garçon le voulait, car elle était très jolie, mais elle avait toujours refusé, par principe, et ses parents ne l'auraient jamais accepté.

Mais lui l'avait fait, et elle avait adoré. Il avait même mis sa langue dans sa bouche, et à chaque fois qu'on lui avait expliqué ça, elle était sûre que ça la ferait vomir . Mais elle avait trouvé ça bon, et elle voulait recommencer. Elle déposa un baiser sur joue chaude et un peu rougie, et remarqua un peu de sueur sur son front.

«C'était très bien, lui dit-elle.

–Merci, lui répondit-il essoufflé.»

Cette réponse la fit sourire, et elle reposa sa tête sur son torse, remarquant son absence de poil dans cette zone.

«Tu trouverais ça dingue si je te demandais comment tu t'appelles... Après ça? dit-elle en ricanant.

–Ce que je trouve dingue c'est d'avoir pu faire ça avec une fille comme toi... répondit-il en posant ses lèvres sur les siennes pour lui administrer un doux baisé.»

Laura se sentit rougir et lui demanda une nouvelle fois: «Non sérieusement, comment tu t'appelles?

–Marc, et toi c'est Laura c'est ça?

–Oui, Laura-Éloïse, mais appelle moi Laura...

–Oui je préfère...»

Il se redressa et commença à enlever, assez maladroitement, son préservatif usagé. Laura, assez gênée, se dit qu'elle pouvait continuer la conversation.

«Et sinon, c'est bien commode, tu vis pas loin de la fac!»

Elle se trouvait chez lui en effet, sur son lit dans sa petite chambre. Il devait être 11 heures du soir et ils s'étaient rencontrés un peu plus tôt dans la soirée, dans une petite fête organisée par la fac. Ils avaient commencé à discuter, et, de fil en aiguille et l'alcool aidant, ils avaient fini tout les deux chez lui, puis, dans cette chambre.

La Femme du PDGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant