Mon passé fait la personne que je suis maintenant.
Le sourire aux lèvre, les larmes aux yeux puis on fait croire que tout va pour le mieux...
On a pas besoin de mourir pour perdre la vie...Mary Relindes Ellis, Wisconsin.
voici une image de comment je me représente les vêtement de Felix dans ce chapitre:))
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Je me dépêche de rentrer chez moi, ma mère doit s'inquiéter...en accélérant le pas je vois la porte de ma maison de loin...mes pas se font de plus en plus hésitant...comme tous les soirs où je dois rentrer chez moi.Je reprends malgré moi ma vitesse et rentre, ma mère m'attends belle et bien, assise devant la télé, tournant sa tête en entendant du bruit et me souriant à la fois...
Je viens l'enlacer et pars pour rendre dans ma chambre...
Je me laisse tomber sur mon lit tout en soupirant...Maman...Papa...des mots que je n'arrives plus à prononcer devant eux...Enfin dans ma bulle, je peux arrêter de porter le masque que j'utilise la journée et enfile celle du travail...Je lève mon matelas et en sort un sac à dos noir rempli de gadget que mon ami Chan a fabriqué pour que j'ai plus d'aide pendant mon travail.Je me diriger vers mon armoire et enfile un sweatshirt noir suivit d'un pantalon noir, j'embarque le sac avec moi et sors par la fenêtre de ma chambre sans un regard...
Après avoir couru la plupart du chemin, je vois enfin Chan en train de me faire des grands signes de la mains avec un sourire qui veut tout dire.Ce soir va rapporter gros...un semblant de sourire se met sur mon visage et j'accélère pour le rejoindre plus rapidement.Il me fait signe de rentrer dans le bâtiment ce que je m'empresse de faire, l'immeuble est en piteux état, mais pour nos rencontre du soir, il a le profil parfait.J'enjambe les escaliers et me retrouve devant cette grande porte rouge qui me fascine autant chaque jour par sa beauté malgré l'immeuble.Je sors du sac à dos un masque noir que je met sur mon visage,un modifieur de voix, une casquette noir suivit de la capuche de mon sweat par-dessus ma casquette.Mon coeur commence à battre rapidement, à partir d'ici je ne suis plus Félix...
J'ouvre la porte.
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Assis sur un siège en cuir rouge se tient une femme dos à moi, les mains tremblantes, en entendant la porte se refermer elle se retourne précipitamment.Quand je croise son regard, mon sang ne fait qu'un tour...des questions me surviennent pleins la tête...Pourquoi ici ? Pour quelles raisons? Est-ce que tout va plus loin que la souffrance ?
-Bo-Bonjour...dit-elle en me fixant intensément.
Je lui hoche la tête et m'installe en face d'elle, je lui fais signe de la main de me parler de ce que je dois faire pour elle...
-Vous me rappelez quelqu'un...,dit-elle dans un soupir, à vrai dire j'ai longuement hésité à vous contacter...mais pour mon bien et celui de ma famille j'ai dû me résigner à venir.J'aimerai juste que vous me faîtes sortir du territoire en me faisant passer pour morte...
Mes yeux s'agrandir immédiatement et mon pouls devient instable...c'est quoi ce bordel?!
-Donc j'aimerai que ce soir, vous simuliez ma mort tout en me faisant partir d'ici...c'est bien possible non ?
Tout mon corps et mon âme me disent de crier, de pleurer de la supplier de penser à moi...réellement mais je ne fais rien , je la fixe intensément gardant un masque impassible.
J'acquiesce malgré moi.
-Si je vous fais partir maintenant...votre famille sera heureuse ? dis-je dans une voix de robot.
Elle hoche de la tête un sourire aux lèvres.
-Veuillez me suivre, ce que nous allons faire maintenant reste entre nous, et à la fin vous nous renversez le montant voulu est-ce clair ?
-Bien sûre dit-elle en me regardant dans les yeux.
Je les détourne aussitôt gêné et triste...
-Alors veuillez-me suivre !
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Dans l'aéroport, après l'avoir escorté et finis mon travail j'enlève tout ce qui pourrait cacher mon visage et le regarde partir...Dans le brouhaha incessant, je regarde sa silhouette disparaître dans la foule.Mon coeur se déchire et mon âme s'en va...comment vais-je pouvoir rester en vie sans mon dernier pilier qui me retenait.Je tombe à genoux laissant les larmes dévaler mes joues...
Un dernier regard vers elle...elle a disparut.
-MAMAN ! criai-je dans un dernier espoir...
Et c'est ainsi que ma mère partit sans un mot.
Non pas pour la famille...
Pour elle...
Et c'est ainsi que je chuchote tout-bas:
"Nous sommes des aveugles-nés en face de l'insondable inconnu qui nous enveloppe: mille et mille questions surgissent sans réponse possible..."
