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four -

Jeno

Aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle. Calé sur le siège près de la fenêtre, il avait ses écouteurs vissés sur ses oreilles rougies par le froid du mois de novembre, les paupières à moitiés ouvertes, égarés sur les rues bondées et inondées de Séoul qui défilaient tantôt rapidement, tantôt lentement.

Ses jambes fines étaient repliées contre son torse, et ses bras épaissis par mon sweat les entouraient fermement. Sa capuche mouillée rabattue sur sa tête, je le vis fermer ses yeux avec lenteur, succombant finalement à ses dizaines d'heures de sommeil manquantes.

On aurait dit un enfant comme ça.

Mais un enfant fauché, d'une telle tristesse...

Détruit par la perte d'un être cher, d'un être qui comptait plus que tout à ses yeux.

J'avais été là pour essayer de le faire respirer, pour sortir sa tête hors de l'eau. Mais rien à faire, mes efforts étaient vains et je ne le savait que trop bien.

Je savais que je ne pouvais rien faire.

J'étais frustré, frénétiquement agacé dans ses moments de plus grand désespoir. Car, malgré mes bras à la peau translucide qui entourait ses épaules ténues, il sombrait toujours plus.

. . .