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Si vous repérez une partie qui vous semble mal placée ou étrange ou qui est totalement hors contexte, prévenez moi s'il-vous-plaît ; ce chapitre n'est pas relu + j'ai eu du mal avec la mise en page.

1

Il fut une époque où Monsieur et Madame Yoon vivaient à Séoul et puis avec la naissance de leur fils aîné, ils avaient décidé de s'acheter une jolie maison à la campagne. Ils élevèrent pendant trois ans leur parfait petit garçon dont ils étaient ravis et quand leur fille naquit, ils en furent plus que comblés. La petite famille vivait bien, s'épanouissait bien et il en résulta des deux enfants, deux adultes parfaitement construits et autonomes.

Jeonghan se rappelait son enfance comme si c'était hier. Il se rappelait qu'il pouvait passer des heures dans leur jardin à chercher les cachettes des escargots après la pluie, à jouer avec le chien et à courser le chat pour faire un sieste au soleil avec celui. Il aurait sincèrement aimé que ça dure plus longtemps mais le collège était arrivé et ses parents avaient dû l'envoyer dans une école à internat. Mais en même temps, il ne regrettait pas y être allé puisqu'il y avait rencontré certains de ses amis les plus proches.

« Voilà votre arrêt messieurs. Ça fera soixante-quatre-milles cinq-cents huit wons.

- Tenez, merci. »

Chan sorti en premier pour récupérer les valises dans le coffre, il ne voulait pas que Jeonghan fasse trop d'effort avec sa blessure toujours en cours de guérison. Le châtain le rejoint et prit sa valise à roulette tandis que le plus jeune prenait la sienne. Le chauffeur de taxi avait accepté de l'emmener jusque devant la maison comme ça ils n'auraient pas à marcher sur des kilomètres en espérant croiser une voiture qui accepterait de s'arrêter pour eux et de les emmener à bon port.

Les lieux n'avaient pas changé depuis la dernière fois que Jeonghan était venu (soit un an auparavant). Les feuilles des arbres étaient aussi orangées, les buissons étaient toujours aussi fournis et l'herbe était toujours aussi pâle.

S'approchant du portillon avec sa valise et Chan sur les talons, il sentit son cœur accélérer. Ils allaient être surpris en les voyant ; il ne les avait pas prévenus car il se doutait que s'il l'avait fait, on ne lui ouvrirait pas la porte. Ils passèrent le portillon mais Shetza (le chien) qui avait l'habitude d'aboyer dès que quelqu'un entrait sur le territoire, se contenta de les suivre curieusement du regard. Koyani (le chat) était couché au soleil sur le banc de la terrasse et releva juste une oreille quand le sol en bois craqua sous leur poids.

Jeonghan toqua à la porte et la radio qui jouait des vieilles chansons s'arrêta. Il toqua une seconde fois et cette fois-ci, il y eut du mouvement et bientôt apparut une petite silhouette de l'autre coté de la porte en verre flouté.

Il reconnu les longs cheveux noirs de sa mère et la robe vert d'eau qu'elle adorait porter.

Elle ouvrit la porte, intriguée et comme il s'en doutait, elle fut surprise.

« Jeonghan, Chan... » dit-elle, n'y croyant pas.

Elle prit son fils dans ses bras puis Chan et les fit entrer. Même le salon n'avait pas changé. Tout était à la même place, même les photographies de lui sur les murs.

« Qu'est-ce que vous faites là ? » demanda-t-elle finalement.

« Je voulais te voir.

- Oh... » Elle hocha la tête deux ou trois fois puis lui sourit.

Ils s'assirent tous les trois sur le canapé et elle leur servit du thé qu'elle avait préparer bien avant leur arrivée.

« J'ai entendu pour ton agression, chéri mais je n'ai pas réussi à t'avoir au téléphone. Ils me refusent l'accès sous prétexte que je ne suis pas sur la liste des numéros autorisés. » expliqua-t-elle en resserrant son châle sur ses épaules. « Comment va ta blessure ?

ROYALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant