Infiltré [ Joshua Kimmich x Toni Kroos]

6. Micro

Pour rappel, Josh crois que Toni s'appelle Mark.

Joshua Kimmich

Je regagne la chambre où je vais devoir passer la nuit avec Mark. Quand j'entre, Julian et Paulo se retournent. Mon compatriote souris et se redresse, entraînant l'argentin. Ils sortent alors que mon client de la nuit fronce les sourcils. J'ai pas plus compris que lui, sur ce coups. Enfin, j'avoue que si. Neymar a précisé qu'ils devaient distraire mon client en attendant mon retour. Je reste bloqué dans l'entrée, incapable de bouger. La porte se referme et le blond s'allonge comme il faut dans le lit.

Mark : Tu viens, petit ?

Je souris et m'approche du lit. Je grimpe dedans et m'allonge à une distance raisonnable de lui. J'attends de longue minutes avant de remarquer qu'il est endormi. Je me lève et me dirige vers la salle de bain qui est à notre disposition. Je marche sur les fringues qui traîne au sol et je m'en fous pas mal jusqu'à ce qu'une douleur m'irradie le pied. J'attrape le vêtement et remarque que c'est sa chemise. Et, plus particulièrement, le col. Je fronce les sourcils et soulève le tissu. La présence d'un micro me fait resserrer mes doigts sur le tissu. Cet enfoiré a tout enregistrer. La colère me traverse rapidement.  Alors que je m'approche de lui, près à le réveiller et le foutre dehors. Je réfléchis alors. Il n'y a que deux raisons pour lesquelles il pourrait porter ça. S'il est un ennemi et qu'il veut le faire plonger ou s'il est flic et qu'il veut faire faire plonger le boss. Dans tous les cas, ça sera bénéfique pour moi. Je relâche le tissu et me dirige vers la salle de bain. Je passe de l'eau sur mon visage avant de contempler mon visage cerné. Je souffle et me dirige vers la chambre. Je me laisse tomber aux côtés du blond et souffle. La nuit risque d'être longue. Je sais pertinemment que je n'arriverais pas à dormir. Comme toutes les nuits depuis quelques temps, déjà. Et c'est pas faute d'essayer, pourtant. J'attrape mon portable sur la table de nuit et tente d'appeler le numéro que je compose toute les nuits. Celui de mon meilleur ami, décédé il y a quelques mois. Timo. Ses parents n'ont pas résilié son abonnement de téléphone pour qu'on puisse continuer d'entendre sa voix.

Timo : Vous êtes bien sur la boîte vocal de Timo Werner. Je vous rappelle dès que j'ai un moment. Laissez un message après le bip. Bye !

Je souffle et coupe la communication. Ses parents effacent les messages, tous les jours, s'il y en a. Mes mains tremblent alors que, machinalement, je me colle à la chaleur du corps de mon client. J'ai besoin de chaleur humaine. Je vais sombrer, sinon. Et je suis sûr que je ne risque rien avec ce type. Il y a été en douceur et ne m'a fait coucher qu'une seule fois, comme il me l'avait promis.