7. Home, sweet home ?

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Cela faisais une heure que nous étions sur cet oral d'anglais, qui étais littéralement parfait. Digne d'un étudiant de la faculté, voir même d'un professeur.

Nous aurions pu en rester là, mais Gakushû est si intransigeant qu'il se refusait de s'en contenter.

Il était véritablement insupportable et ne manquait aucune occasion pour me corriger, et me faire remarquer que mon résultat au concours n'était qu'un pur hasard.

Une telle méchanceté ne pouvait pas être naturelle, alors qu'avait il pu le rendre comme cela ?

Alors encore en plein sermon, je pris un malin plaisir à le couper.

-J'ai soif.

Il paraissait étonné par mon changement de comportement soudain; de fille fragile à insoumise, mais il savait aussi bien que moi que cette tentative de rébellion n'était qu'un coup de théâtre.

- Ce n'est pas mon problème.

-Mais c'est ta maison.

-Je ne vois pas le rapport.

Je soufflais et me levais, me dirigeant vers la cuisine, mais je fus interrompue par le bruit de la porte.

Il s'agissait de mon proviseur, qui regardais son fils d'un regard terrifiant.

-Qu'est ce que tu fais la ? Lançait mon camarade.

-Je suis chez moi, lui répond son père, je t'avais pourtant prévenu, tes amis ne rentrent pas.

-Ce n'est pas mon amie.

Il s'avança alors et me dévisagea.

-Tu es Etsuko Watanabe n'est ce pas?

Je hochais la tête en silence.

-Je ne suis pas surpris, malgré ta précédente descente, j'ai toujours trouvé que tu étais une élève prometteuse. D'accord elle peut rester. Tu as sûrement besoin de son aide vu tes résultats.

Il répondit d'un sourire l'air de rien, mais je n'était pas naïve, je savais que ça le vexait.

C'était donc la dureté père qui le rendait comme cela?

-J'allais justement partir. Lançais-Je pour sortir de cette atmosphère opprimante 

-Très bien, Gakushû va te ramener jusqu'à chez toi.

-C'est gentil mais...

Avant que j'ai pu terminer ma phrase, étions déjà dans le hall d'entrée.

-Dépêche toi, j'ai pas tout mon temps.

Je le suivis donc en silence. Moi qui avait trouvé notre venue ici froide et effrayante, je n'avais même pas pu concevoir un tel degré d'ignorance au retour.

1 ère place // GAKUSHÛ - [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant