𝕾𝐔𝐑 𝐋𝐀 𝐆𝐀̂𝐂𝐇𝐄𝐓𝐓𝐄 𝐉'𝐀𝐈 𝐊𝐈𝐍𝐒𝐎𝐍-𝐏𝐀𝐑

ᴇᴘʜᴀɴᴛ

« ET toi tu la fermes ! »
qu'j'ai crié.

si j'suis sans coeur ?

et ça t'fait peur.

si j'suis horrible ?

et ça t'rend sensible.

un coup dans son ventre et elle est au sol.
ça va faire trente minutes et je sais toujours pas quoi faire d'elle.
ses yeux d'biche essayent d'me convaincre de la laisser mais j'ai une rage au ventre qui m'dit de continuer.
cette salope me dit d'la merde depuis toute à l'heure et j'ai pas d'quoi l'essuyer.

peut-être qu'elle a raison.
mais j'm'en contrefous.
cette putain m'a balancé un cahier parce que j'ai pas voulu la toucher.
quand j'te disais qu'elle était dingue... maintenant tu m'crois.
et puis c'est pas ma faute si elle est moins bonne qu'avant quand même.
j'ai fini par m'en lasser.
qu'est-c'que j'y peux ?

elle va devenir elles.
lola est trop chiante et me fait plus assez bander.
j'passerais pas mon temps à attendre qu'elle m'excite encore.
et puis c'est pas moi qui finira par pleurer.
c'est cette salope qui va le faire pour moi.
comme au bon vieux temps.

j'la vois me supplier de lui donner une chance mais j'l'entends pas.
cette voix de merde me perce les tympans et j'crois qu'elle passera pas la nuit là.
j'ai voulu changer, j'l'ai fait.
alors si j'veux la virer, j'vois pas pourquoi j'le ferais pas.
et puis c'est pas comme si elle s'était gênée pour me gueuler d'ssus.
peut-être que j'me trouve des excuses mais j'en ai rien à foutre.

e

t puis elle bouge son corps maintenant.
son corps m'attire pas.
j'crois qu'elle le sait pas.
cette salope utilise ses formes pour faire bouger la queue du monde.
et elle se dit féministe.

peut-être que j'suis un connard.
seulement, j'ai pas vraiment l'impression que c'est mal parce que tout l'monde aime les connards.
et puis j'te l'ai déjà dit, elle me manquera pas.
et même si c'est l'cas, j'pleurerais pas.
ça passera après une autre fille.
comme toujours.
de toute façon, j'l'ai déjà foutu à la porte.

j'l'aimais quand elle était à cran.