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« NON, excuses-toi

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« NON, excuses-toi. »
qu'j'ai crié.

si j'avais raison ?

évidemment.

si j'avais la haine ?

énormement.

un coup de ceinture sur son visage et mon père se retrouve au sol.
ça faisait pas mal de temps que j'étais ici et que j'attendais qu'il ait fini d'éjaculer dans sa pute.
ce bâtard sans race avait le culot de tromper maman.
raison d'plus pour le foutre au sol.
mais pas le tuer.
j'avais pas assez de force.
j'avais encore d'l'amour.
c'que j'déteste ce sentiment quand il est pour lui.
il le mérite pas.

peut-être que j'suis faible.
j'devrais le tuer mais j'le fais pas.
au fond, j'ai un truc qui m'contrôle.
et puis j'ai la rage qui me contrôle de l'autre côté.
non.
maman va me détester...
si tu savais comme je l'aime mama.
mais cette fois j'laisserais la haine le tuer.
de toute façon, j'ai trop de coups à donner.
il survivra pas, j'le jure.

il devient ils.
comme tous les coups de ceinture qu'il reçoit dans la gueule.
puis j'entends sa voix m'insulter.
j'crois qu'il a pas compris qu'il va crever.
c'est si bon.

peut-être que j'suis fou.
qui sait ?
et puis qu'est-c'que j'm'en branle.
j'me venge juste, après tout.
j'ai reçu des coups, j'dois les redonner.
c'est généreux.
les rôles s'inversaient enfin.
j'sortirais pas mon flingue.
enfin s'il se laisse faire.
mais ce connard est tellement con qu'il se défend.
alors une balle dans l'coeur et j'entendais plus rien.

le silence qu'il faisait m'appaisait.
j'entendais juste ses bruits de supplication pour qu'j'appelle les flics.
mais j'avais encore un truc à faire avant d'être coffré.
ou peut-être que j'le serais pas.
un putain d'robin des bois qui s'bat pour lui.
ironie quand tu m'fais rire...
putain ce connard me fait chier.
un autre coup de ceinture et on l'entendait plus.
bordel c'est bon.

j'avais vengé ma mère de cette ordure.
c'était si bien...
j'nous avais vengé.
j'me sentais heureux.
balance ton père.
toutes les personnes qui t'feront du mal, balance-les ou ait du cran et flingue-les comme moi.
elles méritent des coups de partout.
elles méritent tellement plus que c'que toi tu méritais selon elles.
peut-être que j'suis fort.
j'ai quand buté même mon père, c'est mortel.

j'l'aimais bien quand il était sans poul.

𝕾𝐔𝐑 𝐋𝐀 𝐆𝐀̂𝐂𝐇𝐄𝐓𝐓𝐄 𝐉'𝐀𝐈 𝐊𝐈𝐍𝐒𝐎𝐍-𝐏𝐀𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant