Amitié Versatile

Chapitre 3 : Run Boy Run

Je m'appel Shun, j'ai 21 ans, et je viens de me réveiller, par la fenêtre j'apercevais les gouttes d'eau tambouriner sur la vitre de ma chambre, essuyant mes yeux encore bercé par un sommeil bancale, appuyer contre le bois du lit qui servais de dossier, couverture New York encore sur les jambes froides non couverte de la nuit.

- Mince ! Il est 8h10 ! Je vais raté le bus !

Je saute du matelas, enfila mes chaussons noir et déboule dans le hall, je m'arrête un instant, ma soeur à encore des coups et bleues sur les bras, mon père avais encore trop bu et c'est ma petite soeur qui prenais, elle ne disais jamais rien sur se qu'elle subissait, et c'etais quasiment tabou, mon père se rapprocha de ma soeur et, d'un réflexe protecteur je me fondais sur ma soeur pour prendre le coup à sa place, les poings et les gifles pleuvent sur mon corp comme des marteaux tapant sur des clous acérés.

- Elle n'a rien fais !

Il me torda le bras avant de me pousser en direction de la cuisine.

- Tu me touche encore une fois, je met ta putain de soeur à la porte.

- Tu n'a pas le droit de faire sa !

- Et ta connasse de mère elle avais pas le droit de partir.

Je ne répondis pas, il toucha un point sensible qui déclencha une sensation des plus désagréable comme si on m'écrasais le coeur, ne voulant à aucun moment aggravé cette situation dégénéré, je regardais ma soeur, son visage se décompose sous les gestes violent de ce qui ne ressemblait ni plus ni moins qu'à un inconnu à nos yeux, recroquevillé sur elle même au pied de la cheminée où elle avais ramper de frayeur, elle me lança un regarde, me heurtant au plus profond de moi.

- Shun... part, je vais bien ne t'inquiète pas.

Je détournait les yeux, fonçant vers la porte, bleu boisé à côté de laquelle se trouve un mur ouvert à travers lequel on pouvais apercevoir le salon, je ne réfléchissais pas, j'ouvrais la porte avant de la refermer, laissant derrière moi cet être fragile et démuni, ma soeur.

J'accours comme une balle à toute vitesse vers l'arrêt de bus se trouvant au bout de la rue, manquant de trébuché par deux fois, une silhouette se dessine au fur et à mesure que j'approche, je suis totalement essoufflé,

- Eh, tu attend le bus aussi ?

Je manquais d'air, m'asseoir sur le banc en devenais une obligation légitime, j'avais froid.

- Oui, sa se vois non ? Sinon je ne resterais pas la.

- Oh pardon, je ne voulais pas te déranger...

Il étais bien plus grand que moi, le visage ferme, dû à la fatigue, une posture courbe accompagné d'une veste jean et d'un pantalon simple gris, les poings serrer, comme exaspéré par le dialogue minime entre nous, presque attirant.

Je reprend mon souffle et m'asseoi sur le bord du banc de l'arrêt de bus, j'inspire profondément, comme une délivrance d'être la avant de rater le bus, le chauffeur est lui même à cheval sur les horaires.

- Shun, je m'appel Shun.

- D'accord, content de l'apprendre.

Il a l'air de ne pas faire attention à moi, en même temps il lis un livre d'histoire "Paris Insalubre", il est plonger dedans.

*vibration de téléphone*

Je sors donc mon téléphone de ma poche arrière gauche, j'avais reçu un message de ma soeur,

"Salut grand frère ! Ne t'inquiète pas je vais bien, bonne chance à toi ! Beta."

- Bordel... ai-je chuchoter

Elle me ment encore, on a toujours eu l'habitude de se parler avec des codes pour comprendre la situation de l'autre, je suis effrayer, elle pleure, et moi je ne peut rien faire, voilà en quoi consiste le mot Beta, mais je n'ai à peine le temps de me calmer que le bus venais ce rangé sur le côté de la route.

- Bon je te laisse, je vais à l'école.

- C'est aussi mon bus.

Ma froideur laisse vaguement comprendre que quelque chose ne se passe pas comme je le voudrais mais je n'est pas le temps, le chauffeur me lança quelque regard, le temps d'écrire un message et je saute dans le bus.

"Désolé."