I-I :Méridienne de pluie

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Le ciel entre temps coloré d'un bleue limpide et clair présageait le beau temps. Dévoilant ses couleurs avides tout en provoquant du baume au coeur ; il se faisait recouvrir peu à peu par d'énormes étaux noir normés nuages. Une bourrasque de vent se souleva; les nuages ombrageux apparaissaient sous différentes formes tout en s'entrechoquant pour donner naissance à des éclaires.  Quelques arbres valsèrent ou perdaient leurs feuilles au rythme de ce vent glacial. Le tonnerre ce capitaine bouffon faisait grand bruit comme des tambours.

Quelques marchands du village fermaient leurs boutiques à cause du mauvais temps disaient t'ils à présent tandis que d'autres bien têtus laissaient aux mains du vent bourru leur marchandises qui s'envolaient virevoltant dans tout les sens; bien évidement suivi par leur propriétaires à leurs trousses.

Certaines branches d'arbres frêles se brisaient sous la force du vent. Les habitants courraient dans tout les sens voulant à tout pris rejoindre un abris sûr.

Assise sur mon rocher dont l'orgueil en matière de table en touche plus d'un, j'observais avec un visage neutre toutes ces agitations. Les cours fini, c'était mon endroit favoris pour me reposer et avoir une meilleur vu sur le panorama de mon village. J'aime les jours de pluies surtout en ce moment où l'on se trouve dans la saison. C'est à ces moments opportun que j'adore observer les nuages et leurs adverses d'eau qui les accompagnent.

Première goutte d'eau visible sur mon pied. Deuxième goutte puis troisième ainsi les autres suivi la cadence de leur aîné. Fermant les yeux, je savourai avec minutie en faisant appel à mon ouï le tintamarre des gouttes qui s'écrasaient au sol. Ainsi, ces gouttes tombent de très haut sans se faire mal. Voici réponde à une de devinette

Un sourire naquit sur mes lèvres sèche qui avait grand besoin d'être rafraîchie. Remis debout sur mes deux jambes, je levais mes bras en croix et recevais un torrent de pluie sur moi. Je restais dans cette position pendant un petit moment puis descendis de mon rocher délicatement pour éviter de risquer de tomber. Ma mère risquait de s'inquiéter et de plus je risque d'attraper froid.

Chaussures à la main, sac au dos,je courais pied nu en empruntant certains chemins libre pour m'abriter jusqu'à me rendre à un hangars abandonné dont le toit avait subi les caprices des aléas climatiques. Arrivé à la hauteur de cet hangars, je déposai mon sac à terre et observai avec attention les cordes de pluies qui se déversaient pour le plus grand malheur des autres et pour d'autres non.

En déviant mon regard, j'observais la montagne de pile de journal qui s'y trouvait. Ceux sont des journaux venu de certains coins du monde à ce que j'ai pu entendre. Ceux sont les sages du village qui les dénichaient à l'aide de nombreux contactes.

En y ajoutant une réelle attention je pu apercevoir un journal datant de l'année actuelle. Une partir avait été arracher donc je pris celle présente et la lu:

En gros titre:
Disparition mystérieuse d'une enfant de dix ans.

J'ouvris grandement mes yeux surprise puis sans m'en rendre compte le journal que je tenais en main se désagrégea en multitude de poussières. Même les poussières disparaissaient à vu d'œil ne laissant aucune trace. Prise par des soubresauts, je quittais le hangars en petite foulé manquant de glisser des myriades de fois après avoir accroché mon sac à mon dos puis laissais mes pas me guidé jusqu'à chez moi.

Je rentrais sans frappé dans ma maisonnette et déposais mes chaussures à l'entrée.

_ Bonsoir maman! Je suis rentrée.

_ Oui je l'ai remarqué. Mais où étais tu depuis tout ce temps?! s'indigne t'elle

_ Tu me connais trop bien maman pour me demander où j'étais.

Elle souffla grandement puis se dirigeait dans la cuisine.

_ Tu vas finir par attrapé froid ma puce! File vite te changé, j'ai fait du chocolat chaud pour toi.

Ni une ou deux je montai deux à deux les marches avec une cadence raisonnable pour mes pieds. De loin, j'entendis son rire cristallisé et à la fois rauque ce qui me fis sourire.

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Assise devant la fenêtre de la cuisine observant la pluie avec mon chocolat chaud à la main, mon esprit vagabondait en plein lieu, j'étais absente. Tout est si paisible! Soudain le journal que j'avais lu entre temps me revint en mémoire et je le chassait en clignant des yeux. Je me  demande bien ce qui a pu ce passer. Exaspéré,  je soupirais agacé en me passant la main dans mes cheveux entremêlés.

Mais toute paisibilité a une fin. Cette phrase provient de l'un des nombreux livre que possède ma mère.

Je dois retourner au collège à quinze heures pour mon cours d'histoire. Je soufflais une fois de plus et déposais mon front contre la vitre de la fenêtre tout en savourant sa froideur ainsi que le bruit des gouttes d'eau qui aussitôt rencontrait le sol donnaient une mélodie reposante. L'eau de ruissellement coulait le long de l'allée en portant avec elle les dégâts que la pluie cause. Le temps maussade, et tout ce silence était reposant pour moi.

_Tabby vient manger, le repas est prêt.

Délaissant ma couverture puis mon chocolat, j'allais placé les couverts. Mon frère assit sur sa chaise haute gazoullait tout en articulant des mots n'ayant aucun sens. C'est bien un bébé songeais je en esquissant un sourire. Je pris place à sa droite  observant maman me servit.

Le repas terminé, je fis la vaisselle puis me reposa dix minutes avant d'enfiler une nouvelle tenue pour me rendre au collège.

Mes bottes déjà à mes pieds, je pris un parapluie que je dégainai.

_ À ce soir maman!

Arrivé à mie chemin après ma petite course que je menais, je remarquai que le grand bruit que provoquait la pluie avait étonnamment cessé et s'était transformé en une pluie calme, sereine et reposante. Ainsi on pouvait se laisser baissé pour faire un petit somme.

Je baissai mon parapluie puis me mis à marcher sans empressement quelconque. Le soleil commençait à pointer une partie de ses rayons malgré les gouttelettes d'eaux encore visibles.

Après la pluie, le beau temps. Je ne suis pas de cet avis en ce jour et je ne sais pourquoi.

Je levai mon visage vers le ciel et fermais mes paupières en soupirant avant de reprendre le chemin de mon école.

Bienvenue à Grinn's Où les histoires vivent. Découvrez maintenant