Aart s'avança vers nous un petit sourire timide plaqué sur ses lèvres.
_Vous en avez mit du temps!
_Excusez nous, on s'est à peu près si cela se dit, perdu dans les couloirs, ajoutai je en jetant des coups d'œil furtifs dans tout les sens.
Je me sentais épiler du regard. Les jeunes présents nous observaient comme des attractions intéressantes. Cela rétrécissait l'atmosphère me rendant mal à l'aise. Salut! Avec ce simple mot utilisé, voilà comment d'étendre l'atmosphère s'exclamait une de mes anciennes amie. À ce souvenir un sourire nostalgique prit possession de mes lèvres.
Qu'est ce que je dois faire dans ces moments! On ne me l'a jamais appris à l'école! Dame ironie a repointé le boue de sa queue sous mon nez.
_Bonjour messieurs et mesdemoiselles.
La femme élancé qui nous avait gentiment conduit à notre chambre et enfermé était placé sur un estrade qui auparavant n'existait pas. Cheveux attaché en queue basse dont quelques mèches têtues s'échappaient, elle bombait élégamment son torse dressant sa poitrine peu volumineuse. Elle observait tout les jeunes de la salle d'un air hautain et sûrement digne de son rang. D'une voix emphase elle déclara:
_Aujourd'hui est un nouveau jour pour nous tous. Et je suis sûr que vos mistis sont aussi magnifique que vos tatouages! Mais le temps presse. Les tests auront lieu bientôt c'est à dire dans six mois et j'ai enfin l'honneur de vous présentez vos nouveaux camarades. Ceux sont les derniers nouveaux de ces dernières décennies et par conséquent ils deviennent vos concurants. Mais pour l'instant, je compte sur vous pour les mettre à leur aise. Ils en auront besoin. Bien!
La dame élancée disparu en un clignement de paupière. La téléportation agita une voix dans l'air. Dans sun hasard bizarre, aucun de nous cinq n'avait été pris de surprise. En faite, à présent plus rien ne nous fait peur. Après tout, nous avons bien rencontré un individu sans visage et au corps difforme. Tout d'un coup, le bavardage reprit son essor comme de rien n'était. Il emplissa désormais toute la grande salle: du bat jusqu'en haut, de la gauche vers la droite; les sens étaient saturés. Loïc un des garçons présent avec nous soupira fortement ce qui pourrait attiré l'attention si les chahuts n'existèrent point dans la salle.
_Qu'est ce qu'on fait, demanda ce dernier. Il faut bien bouger pour s'intégrer.
Je perçu non loin de moi un long banc et m'y dirigeai pour m'assois. Vraisemblablement, Divin eut la même idée. Loïc souffla de nouveau. Cela fait la énième fois depuis que j'ai mis pied dans la salle. Urwana notre lady s'extasiait devant tout le monde puis courrait en tout sens. Mais ce qui me déséquilibrai fut qu'elle n'est aperçu par personne. Les autres jeunes continuaient leur conversation sans la voir jacasser. Pourtant elle faisait énormément de bruit et de va et vient pour attirer le regard sur sa personne. Sa silhouette se faufila parmi le beau monde, sautait ce qui m'étonnais fortement. En coup de vent, Urwana vint se pointer tel un piqué face à moi.
_A la va vite, j'ai oublié d'omettre que personne ne peut m'apercevoir à pas vous deux. C'est à dire toi et Zéra.
Je ne répondis rien devant son explication qui tenait tout son sens maintenant. De plus que pourrais dire? On me prendrait pour une folle si je parlais à quelqu'un que je suis la seul à voir. En plus je n'ai point à répliquer. Urwana me sourit puis égara ses beaux yeux gris vers mes compagnons d'arrivé dans ce monde. Soudainement, mon environnement se présenta sous forme de brume, les corps disparurent pour laisser place au brouillard. Je n'y voyais plus rien. Dans un élan de peur, je me redressai vivement mais fus vite rassise par la poigne ferme de quelqu'un.
_Reste assise, m'ordonna Divin.
Pourquoi ? Je n'obtiendrai par mes réponses pour maintenant. Les silhouettes de Zéra, Aart et Loïc étaient droite comme des bâtons. La frayeur s'insinuait peu à peu. Urwana apparu à mes côté toujours sourire scotché au lèvres.
L'être sans visage fit enfin son entrée.
_Bonjour jeunes gens.
Que répondre, sûrement lui rendre sa formule de politesse mais j'étais plus tétanisée par ma peur et pour couronnement l'envie de fuite avait pris ses jambes à son cour. Il s'avança, toujours aussi difforme.
_Je suis venu vous apportez de brefs informations. Vous vous trouvez dans une école pour jeunes surnaturels.
J'avais envie d'ironiser, mais je dû faire un effort surhumain pour ne pas lever les yeux au ciel.
_Le principal but est d'envoyé un nombre incertain de jeunes au palais.
Je fronçai les sourcils ne comprenant par où il voulait en venir. Un palais à l'extérieur, dans ce paysage noir, lugubre et pour compléter brumeux. Et de quel palais faisait il allusion ?
_Les apparences sont parfois trompeuses les jeunes. Je n'en dirai pas plus. Peu à peu vous saurez, de mieux en mieux vous assimilerez.
_Avant que vous ne disparaissez, monsieur bizarre qui êtes vous et s'il vous plait, répondez au moins à cette petite question.
Zéra avait interrogé l'être d'un air sarcastique et beaucoup plus sérieux. Elle n'était pas la seul à avoir besoin de réponse et elle parlait pour cinq maintenant. Il ne manquait plus qu'à patienter et voir si l'être daignera lui répondre.
_J'ai plusieurs missions spécifiées.
Tordant mon coup, j'essayais de mettre une explication sur ses mots.
_A vous de me dire qui je suis.
Le brouillard se dissipa , l'être avec.
Ne tenant plus sur mes deux jambes, je me laissai glisser sur le banc prise soudainement de fatigue. Les mouvements dans l'espace reprirent de l'envergure.
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Vous l'aurez remarquer. J'ai changé de nom d'Esteban en Aart et Zuma en Zéra. Kisou✴
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Bienvenue à Grinn's
FantasyQuatre enfants qui disparaissent fortuitement du jour au lendemain sans laisser l'once d'être perceptible est un fait très inquiétant. D'autant plus, aucune trace de leur nom et existence ne figure dans le système des données informatique après vér...