Après mon cours d'histoire, je rentrais chez moi non sans faire un détour vers mon rocher. Le soleil commençait à se cacher silencieusement comme pour ne pas perturber l'harmonie qui régnait à présent dans mon village. Les marchands qui étaient rentrés plus tôt pour alibis de pluie étaient des problèmes de moins pour la culture du silence.Je fis un détour vers le hangars que j'avais vu ce matin mais à ma grande surprise, les journaux n'y étaient plus!
Pourtant, je n'avais par rêvé. J'étais présente avec mon corps et mon esprit. Tout mes sens étaient aux aguets.Moi qui avais réussir à me détendre, me voilà toute chambouler cherchant quelques chose. Je soufflais agacer par mon comportement mais avec une petite frayeur dans les yeux.
_Bonsoir, je suis rentrée!
Mon frère m'accueillit à bras ouvert un énorme sourire plaqué sur ses lèvres. Ses joues étaient rougie ce qui prouve qu'il a pleuré. Je le pris dans mes bras et me dirigea vers la cuisine.
Ma mère faisait des aller retour sans fin. Quittant la cuisinière pour les condiments à couper, ces derniers vers quelques placard etc...ainsi de suite.
_ Ma chérie tu va bien? Je ne t'avais pas entendu entré. Peux tu t'occuper de ton frère s'il te plaît. Je suis débordée en ce moment.
_Ok, je vais le fais! clamais je en me dirigeant vers le salon
J'allumai la télé, puis plaçais mon frère entre de nombreux coussins que j'avais disposé pour lui éviter de tomber.
Je m'éclipsai un instant et revint avec mes devoirs à faire. Autant les faire rapidement et être libre le lendemain.Je commençais pas les Mathématiques.
Mon exercice parlait plus de démonstrations que de calculs. Je me mis à la tâche tout en révisant mes propriétés et définitions pour m'aider.Ma tâche fini j'entamai les sciences de la vie et de la terre. Mon exercice portait sur le devenir des débris issu de l'altération des roches des continents, la pédogenèse et les types de sols. Après mûr réflexion attentive, je pris mon stylo et me mis à exploiter les documents mise à ma disposition.
Ma mère me commanda à plusieurs reprise chez Mme Alidath pour les quelques éléments culinaires qu'ils manquaient. Arrivée à sa boutique qui est relié directement à sa maison, elle aussi se perdait entre son ménage, les cris de ses faux jumeaux et les commandes qu'elle recevait.
C'était amusant de la voir recherché mon nom, alors qu'elle me connaissait depuis ma naissance.
_Tabby...
_ Oh Tabby je suis vraiment désolée...
_ Vous devriez faire attention et vous reposez! Ce n'est pas pas bon pour ta santé tout ces aller retours.
Elle éclata de rire puis me servit ce dont j'avais besoin.
«Je vous souhaite bien du courage»
«Merci, j'en n'aurais besoin»Le repas prêt, ma mère m'appela pour placer les couverts. Mon père en ce jour rentrera tard. Après le dîner j'embrassai mon frère à la joue puis montai me couché sous ses rires joyeux.
Confortablement couchée, j'observais mon collier qui m'avait été offert par ma mère pour mes quatre ans. La pluie de ce midi me revint en mémoire me faisant sourire.
Je m'endormis à ces pensées dans les bras de morphée mais c'était ma dernière nuit dans mon lit, ma maison, mon monde. Tout allais basculer.
******
Je ne me réveillais pas à cause des rayons qu'émettait le soleil. Loin de là parce que je ne ressentais plus la chaleur ni le froid. Mais pourtant j'étais dans ma chambre. Quelque chose y clochait car certains de mes affaires avaient disparu.
Mon pied mit au sol, je ne sentais pas sa froideur, car je ne le touche guère. Je lévitais!
En bas je saluais ou j'essayais plutôt de saluer ma mère car elle ne m'entendais pas. Je posai ma paume de main sur son épaule mais je la traversait. J'eus un mouvement de recule prise par de peur. Elle avait les yeux cernés et mon frère pleurais sans arrêt.
Quelqu'un toqua à la porte et ma mère alla ouvrit. Les chefs de notre village s'y tenaient. Ce qu'ils allais avoué me laissa meurtri.
_Son identité n'est plus. MARTIN Tabby n'a jamais existé.
Je manquais de s'évanouir. Mais qu'est ce que cette histoire veut dire?! Je n'ai jamais existé...
Les larmes roulaient sans retenues. Je n'arrivais pas à y croire, je ne pouvais pas y croire ou du moins je ne voulais pas y croire. Je voulais ouvrit sol pour que je m'y enfonce pour ressortir sans problèmesMa mère manqua de s'écrouler mais environ dix minutes après, elle cligna des yeux, les cernes de son visage avaient disparu et son visage n'était plus ravagé par des larmes. Elle avais retrouvé son état de tout les jours, comme avant et semblait perdu face aux chefs du village.
_Euh, désoler, qu'est ce qu'on disais? Interrogea t'elle
Mes larmes continuaient ne voulant pas s'arrêter. Je suis en plein cauchemars
«Désoler, on disais que le livret de votre fils est prêt. Vous avez un seul enfant si je ne me trompe pas»
«Oui vous avez tout juste. Merci pour tout»
«Bonne journée madame»
C'était des phrases de trop. Je n'existe plus...je n..'ai..i. jamais existé. L'envie de re-pleurer me prit mais plus aucune larme ne sortais. Mon corps était tangible. J'étais comme un fantôme mais pourtant mon cœur battait; à une vitesse fulgurante.
Dans ma chambre il n'y avait plus rien qui m'appartenait. Elle était vide, vide comme mon corps, vide comme mon esprit...
Je n'arrivais plus à tenir correctement sur mes jambes. Je ne réfléchissais plus. C'est comme si j'effectuais une pirouette à m'en donner les maux de tête sans m'arrêter ce qui m'empêchais de me concentrer et de me tenir correctement comme il se doit...... Je fini pas sombrer dans l'abysse noirceur qu'est le néant. Un univers où l'on ne peut vivre, respirer, voir où nous mettons les pieds. Un univers cassé où tout est sombre...
La gravité est un mystère du corps inventé pour cacher les défauts de l'esprit
À présent cette phrase prend tout son sens!
Ma gravité n'existe plus, Je n'existe plus. J'ai envie de pleurer. J'ai envie qu'il pleuve pour savourer le vacarme des gouttes d'eau rencontrant le sol...
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Bienvenue à Grinn's
FantasyQuatre enfants qui disparaissent fortuitement du jour au lendemain sans laisser l'once d'être perceptible est un fait très inquiétant. D'autant plus, aucune trace de leur nom et existence ne figure dans le système des données informatique après vér...